TERMINE — un rire tonitruant ; harlow

Harlow Dewitt

Harlow est déjà assez court; 04 avril 1983; vingt-six années à son actif; célibataire; américaine; avocate;

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:: JUST A QUESTION OF DETAILS ::

▬ Harlow a la fâcheuse manie d’ouvrir toutes les portes qu’elle peut apercevoir et, par la suite, d’oublier de les refermer. Ainsi et par sa faute, elle a été victime d’exactement cinq cambriolages en vingt-six ans. Elle a beau y faire attention, elle n’y arrive pas. ▬ Elle a la phobie des clowns. Ceci n’est pas rare mais leur maquillage ainsi que leurs chaussures l’effraient. Sa mère, dans une bonne intention, avait pour ses dix ans invité un clown. Celui-ci a malheureusement atterri au fond de la piscine … ▬ Les pâtes à la bolognaise sont son plat préféré. En effet, l’origine italienne de sa mère a fait bon effet sur l’alimentation de sa fille et celle-ci ne peut pas se passer de préparer des pâtes ou une pizza, au moins une fois par semaine. ▬ Elle n’a jamais eu le sens de l’orientation et, même avec vingt-six années à son actif, elle ne saurait expliquer à quelqu’un le lieu où elle habite et même s’y conduire elle-même. ▬ C'est sa mère qui l'a mise au monde et qui l'a élevée. En effet, son père est décédé aux suites d'un accident de moto, alors que Harlow n'avait que deux ans. Sa mère a dû surmonter beaucoup d'épreuves, seule mais elle s'en est toujours sortie. Harlow a d'ailleurs une demi-sœur de cinq ans sa cadette. ▬ Après l'accident de son père, elle s'est décidée à faire de la moto. En effet, la moto était la passion de son père et elle n'en connaissait pas beaucoup de celui-ci. Ainsi, lorsqu'elle fait des trajets en motos, qu'elle touche le guidon de ses doigts fins, elle se sent comme connectée au monde dans lequel son père vivait. Sa mère le sait et elle n'a jamais été très enthousiaste à cette idée, effrayée de perdre un être cher. Encore. ▬ Harlow fait de la guitare depuis ses dix ans mais nul ne le sait. Elle ne l'a jamais dit à personne car elle a peur que les autres se moquent d'elle. La musique est sa vie et tous les soirs, elle chante et joue une mélodie différente. C'est sa passion à elle, cette fois.

• pseudo; Cyan // Superbly Dolly.
  
• âge & sexe; 2009 ans / Féminin.
  
• où avec vous connu CHWC ? Par Beyond The Disturb où je suis Zadig.
  
• commentaire, avis, suggestion, question; Il est PARFAIT
  
• avatar; Camilla Belle ( scénario. )

ALL THESE ICONS ARE MADE BY RDEQUINA
; MORETHENITSEEMS AND HIS CREATOR

r o s s – Quand quittes-tu l’Europe pour Mount Pleasant ?
h a r l o w – Ecoute, Ross, je n’en sais rien. Mais pourquoi tu t’en préoccupes tant ? Je viendrai te voir un week-end sur deux et tu viendras aussi me rendre visite. Ecoute, pas de dispute aujourd’hui. S’il te plaît. C’est le dernier jour de nos vacances respectives en Europe alors ne dis rien.

Harlow déposa ses lèvres sur celles de Ross et s’écarta légèrement. Un mois avant, ils ne se connaissaient pas. Harlow ne pensait même pas avoir un petit copain. Elle avait dix-huit ans et se consacrait uniquement à ses études. Elle vivait dans un petit appartement, avec sa mère qui l’avait élevée seule. Elle était emplie d’ambitions. Elle allait s’inscrire dans la meilleure université de droit, en France et paierait ses études grâce à différents petits boulots d’été. Elle croyait en son avenir, elle était sûre d’elle, ne se posait aucune question et fonçait, quelles que soient les conséquences de chacun de ses actes. Aujourd’hui était le dernier jour de ses longues vacances en Europe. Elle avait promis à sa mère de revenir en temps et en heure et elle ne pouvait reculer face à sa décision. Ils se sépareraient mais se retrouveraient, elle en était certaine. Et elle n’avait pas tort.

h a r l o w – Et maintenant, écoute-moi. Même si l’on se sépare, on se reverra. On se recroisera, même si là n’est pas notre intention. Les Etats-Unis sont grands, Ross mais deux âmes aussi complémentaires que les nôtres se reverront un jour ou l’autre.
r o s s – Peut-être irais-je à la même maison de retraite que toi. Qui sait ?

Le rire tonitruant de la jeune femme résonna dans la pièce fermée. Ils se quittent pour mieux se retrouver, en quelque sorte. Harlow pensait bien que leur relation resterait intacte, au fil des années. Mais on grandit tous et on change tous … On côtoie bien des personnes chaque jour et en notre âme et conscience, nous tentons vainement de résister à la tentation. Lorsque l'on se rend compte de la situation, il est trop tard et il est impossible de reculer. Foncer, toujours foncer droit dans le mur.

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r o s s – Tu sais autant que moi que notre relation est devenue impossible. On s’endette à se voir chaque week-end. Et, on a beau prétendre que notre amour vaincra, tu sais aussi bien que moi que ça ne peut pas marcher. Tu dois finir tes études, je dois travailler. On est à deux cycles de notre vie différents, Low.
h a r l o w – Harlow, je m’appelle Harlow.
r o s s – Ecoute. Je sais que tu es furieuse contre moi. Mais les relations à distance ne marchent pas.

Il leva la tête avant de la pencher sur le côté, afin d’éviter de croiser le regard de Harlow. Celle-ci respirait à intervalles irréguliers. Elle avait cru en cette relation. Elle y avait cru sans penser, un jour, qu’elle prendrait fin. Aux quatre coins de ses yeux, de fines gouttelettes perlaient. Ses joues étaient rosies ; ses prunelles injectées de sang. En quelques minutes, sa vie avait basculé. Mais elle était forte. Plus forte qu’elle ne le croyait. Et elle se battrait. Elle l’aurait. Ross était sien. Elle ignorait pourquoi soudain, Ross éprouvait le besoin d’avouer ses sentiments. Il n’a jamais été franc avec elle. Ross et Harlow avaient partagé tant de choses en commun. Elle se souvint des longs films d’horreur qu’ils avaient regardés ensemble, agrippés l’un à l’autre.
h a r l o w – Bien sûr. Alors. Présente-la moi. Où l’as-tu rencontrée ?
r o s s – De quoi parles-tu, Harlow ?

Il fronça les sourcils, à la fois perdu et à la fois embarrassé. Il était vêtu d’une chemise à carreaux, entrouverte et laissant paraître le haut de son torse et d’un jean. Il ne voyait même pas de quoi elle parlait. Il ne la connaissait plus. La jeune femme avala bruyamment sa salive avant de reculer de quelques pas. Ross avança vers elle. Il tenta de saisir ses bras mais elle se débattit, en silence. Son visage était figé, ses lèvres fines étaient gercées et rouge vif. Sa silhouette paraissait encore plus fine qu’habituellement. Elle avait changé, en quelques minutes. Mais elle devait foncer. Encore et encore. Foncer droit devant, sans jamais se poser de question. C’était bien là le caractère de Harlow et cela ne pourrait pas changer, bien que détériorer.

h a r l o w – J’imagine que tu me quittes car tu as rencontré quelqu’un d’autre qui te convient davantage. Je ne crois pas à tes histoires de relations à longue distance …

Elle le scruta, d’un œil mauvais. Elle ne le voyait plus comme avant. Son teint était plus terne, sans couleur. Elle savait que leur relation importait beaucoup dans leur existence respective. Elle savait que, dorénavant, plus rien ne serait comme avant. Elle s’était bâtie un fort autour duquel Ross agissait lui seul. Elle ne se confiait en personne, hormis à Ross. Il lui avait promis tellement de choses. Elle le croyait.

r o s s – Tu dis n’importe quoi. Tu es furieuse contre moi et je le comprends. Je suis aussi furieux contre moi-même mais crois-moi, c’est mieux pour nous deux. Nous n’aurions pas pu continuer ainsi. Je te quitte pour ton bien. Je sais que cela fait légèrement cliché des films vu et revu mais je te promets. Je te promets que mon amour ne cessera jamais. Je t’aime, Harlow. Mais ce n’est plus possible.

Il fit quelques pas vers elle ; elle ne bougea pas un doigt. Il déposa ses lèvres sur les siennes. Il l’embrassait. Pour la dernière fois.

Smoky Grahams a écrit:

M'en fou la bataille est perdue d'avance pour toi
Mais on pourra toujours devenir amies, ptet même que je t'inviterai à mon mariage avec Ross si t'es sympa

CRÈVE, namého. Je lèverai la main et je m'opposerai et et et et ...