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 Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH

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Anouk Horsfield
L'AMOUREUSE ; je ne peux pas croire que tu m'es plumé comme une conne
Anouk Horsfield


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MessageSujet: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyJeu 29 Oct - 3:12

Tourne tourne tourne et tombe à terre
C'est la perpétuelle misère
Des oiseaux qui s'disent amoureux
________

Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH 1089kk2ir0 Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH Jamiedornan7
ANOUK HORSFIELD & NOAH SMITH


    Pleurer. C'est ce qu'avait fait Anouk pendant plusieurs jours et nuit. Surtout la nuit, de façon à ce que personne ne voit à quel point elle était faible d'être tombé amoureuse d'un homme comme Noah Smith, un Don Juan de première. Elle qui croyait que ce dernier avait changé depuis qu'ils étaient ensemble. Elle s'était trompé, et cela sur toute la ligne. Elle avait donc broyé du noir pendant des journées entières, sans le montrer à ses proches, sauf à Liam, qui lui avait compris rien qu'en la regardant. Son frère avait eu la gentillesse de s'occuper d'elle, c'est à dire la consoler comme le ferrait une soeur ou une mère, mais n'ayant ni soeur et sa mère n'étant jamais était la pour elle, il avait très vite pris ce rôle et elle en était bien heureuse car il le jouait merveille. Il lui avait dit qu'elle n'avait pas à souffrir en pleurant pendant des heures pour une homme comme lui, qu'il ne l'a meritait pas. Mais en fait, Anouk agissait d'une façon totalement contradictoire. D'une part, elle avait beaucoup pleurer, beaucoup trop. Et puis et commençait à se dire qu'elle n'était surement pas celle qui lui fallait, surtout quand elle voyait avec qui Noah l'avait trompé. Une femme mûre, sexy comme elle ne l'a jamais été et ne le sera jamais.
    Elle se sentait vraiment pathetique. Comment pouvait elle douter. Bien sur qu'elle était celle qui lui fallait. Elle l'appaisait, le rendait heureux. Bon allez, elle n'allait pas se morfondre toute sa vie dans sa chambre, sous ses couettes comme une enfant qui a peur de l'orage. Elle devait changer d'air, montrer à l'homme qu'elle aimait -encore- que la vie ne s'arrêtait pas à lui. Elle enfila donc une robe noir qui la faisait se sentir comme une femme sexy avec une assurance qu'elle n'avait pas toujours, et fila en direction du bar afin de se montrer, et en même temps de noyer son chagrin dans une bonne bouteille de vodka, mais ca elle ne l'avouera jamais...
    Une fois dans le Silver Loungue, un de ces petits bar parfait ou l'on rencontre que du beau monde (ou pas), elle s'assit au comptoir à côté d'un jeune homme qui ne l'avait pas quitté du regard depuis son entrée, et commanda une vodka tonic...


Dernière édition par Anouk Horsfield le Jeu 29 Oct - 14:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyJeu 29 Oct - 3:55


Un mal le plus cruel de tous, car c’est un mal sans espérance, le plus terrible, car c’est un mal qui se chérit lui-même, et repousse la coupe salutaire jusque dans la main de l’amitié; un mal qui fait pâlir les lèvres sous des poisons plus doux que l’ambroisie, et qui fond en une pluie de larmes le cœur le plus dur, comme la perle de Cléopâtre, un mal que tous les aromates, toute la science humaine ne sauraient soulager, et qui se nourrit du vent qui passe, du parfum d’une rose fanée, du refrain d’une chanson; et qui suce l’éternel aliment de ses souffrances dans tout ce qui l’entoure, comme une abeille son miel dans tous les buissons d’un jardin.



___



    Cela faisait plusieurs jours qu’Anouk avait disparu de la circulation, ou du moins, de la vie de Noah. Comment faisait-elle pour ne pas le croiser dans l’immeuble, alors qu’il attendait souvent à quelques pas de son appartement? Comment faisait-elle pour ne pas répondre à tous ses messages? Comment faisait-elle pour continuer à vivre? Parce que lui, il n’y arrivait plus. Évidement, Noah était un homme fort, sûr de lui aux yeux de tout le monde. Personne ne remarquait de changement. Pour ses amis il s’était débarrassé de cette fille pas vraiment à son image qui l’empêchait d’être le Noah que tout le monde connaissait. Mais pour lui, c’était différent. Il avait conscience de n’être qu’un moins que rien, d’avoir blessé la fille la plus gentille de la terre. Il la connaissait bien après cette année passée ensemble et il ne pouvait qu’avoir conscience des dégâts que cela devait avoir sur Anouk.

    Mais, et si elle l’avait juste oubliée? Si elle l’avait trompée à son tour? Parce que si elle le trompait, cela voudrait dire qu’elle aurait déjà oublié ses sentiments pour Noah. Il ne pouvait pas survivre à cette idée. Il méritait qu’elle le trompe, qu’elle le jette comme un kleenex. Mais rien que l’idée lui asséchait le cœur déjà mal en point. Pour une fois, Noah avait l’impression de réellement aimer. Et pourquoi fallait-il que la seule fille qu’il aime soit celle qui le quitte? Son existence devenait de plus en plus pitoyable. Smith ne faisait que se plonger dans son travail, évitant les sorties entre hommes, évitant ses amis, ne tolérant que ses proches qui auraient le tact de parler de quelqu’un d’autre qu’Anouk.

    Noah avait tout fait pour éviter de penser à elle, entre deux messages qu’il lui destinait. Il avait tout essayé, les lettres, les mails, les sms, les messages vocaux et il s’apprêtait à écrire au journal des lecteurs. C’était pitoyable, mais il lui fallait au moins se faire pardonner s’il n’était pas repris. Et puis sa cicatrice et son reste d’œil au beurre noir ne faisaient que le ramener à la jeune femme. Était-ce ce même sentiment que ressentaient les drogués lorsqu’ils tentaient une désintoxication? Anouk était-elle sa drogue?

    Il n’était pas étonnant de trouver Noah au bar, il y allait régulièrement, étant ami avec le barman et traîné de force par ses amis. Il était alors dans un coin d’ombre du bar, à entendre un de ses amis expliquer que sa cicatrice faite par le frère d’Anouk et le reste d’œil au beurre noir lui retirait bien des chances auprès des femmes. « Mais quel malheur alors! Comme si j’avais le courage de draguer quiconque! Je suis pas aussi salaud! » Évidement le jeune homme n’osa pas prononcer ce qu’il pensait, mais il l’aurait certainement fait, si au bout de quelques secondes il ne vit pas arriver la belle et radieuse Anouk, installée prêt d’un homme à l’air pervers. Alors comme ça elle l’avait oublié si rapidement? Noah termina d’un trait son énième double russe blanc, se mit à rire à la blague lancé par quelqu’un à sa table et son cœur se meurtrit. Jamais il n’eut était aussi désarçonné. Fatalement, on le poussait au même moment à aller prendre commande pour sa table.


      « - Un whisky frappé, beaucoup de whisky; une bière; un martini; deux Bellini; et … »


    Noah racontait n’importe quoi au barman, il parlait d’une voix endormie, automatique et n’importe qui le connaissant aurait remarqué qu’il commandait tout ce qui lui passait par la tête. Aucun de ses amis ne buvait de bière et encore moins de Bellini. Mais il avait été obligé d’approcher Anouk. Il se retrouvait derrière elle, sentant les effluves de son parfum ambré. Sa nuque était parfaite, tout son corps était parfait, et cette robe noire lui allait tellement bien. Mais il y avait cet homme, et il posa rapidement la main sur le genoux d’Anouk, et là, Noah qui tentait de se contrôler, ressentit son cœur se resserrait un peu plus.



Dernière édition par Noah Smith le Jeu 29 Oct - 18:20, édité 2 fois
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Anouk Horsfield
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyJeu 29 Oct - 15:57

    Une fois sa vodka tonic commandé, elle ferma les yeux et elle souffla un bon coup, se repetant pour la enieme fois de se détendre et de profiter de la soirée. Elle rouvrit donc les yeux calmement et fit un peu l'inventaire, afin de voir si il y avait dans cette pièce quelqu'un qu'elle connaissait. Et en effet, il y avait bien quelqu'un qu'elle connaissait... Lui. Comment avait elle pu penser aller dans un bar sans se dire qu'elle avait neuf chances sur dix de le rencontrer. Lui qui aimait tant profiter de la vie et passant son temps dans les bar du coin avec ses amis. Et bien sûr, il n'était pas seul, il était accompagné de ses chers amis qui n'avait jamais vraiment apprécié Anouk. D'après eux, Noah n'était plus du tout le même depuis qu'ils étaient ensemble. Etait-ce si mal de devenir un homme calme qui ne court plus après une longue paire de jambe n'ayant que pour seul vêtement une robe tellement courte que l'on pouvait voir qu'elle ne portait pas grand tissu en dessous? Anouk ne comprendrait jamais ses amis, et Noah non plus d'ailleurs...

    Il fallait qu'elle se reprenne, elle recommencait! Mais comment se changer les idées alors qu'il était dans la même pièce que lui? Ses idées étaient flous. Elle voulait tant de choses à la fois. Le giffler pour ce qu'il avait osé lui faire; le toucher, l'embrasser, le sentir, tellement sa présence lui manquer; crier dans cette pièce que cet homme n'est qu'un enfoiré de première qui couche avec la première venu lorsque l'on a le dos tourné... Elle chercha une issue afin de ne plus penser à rien et la seule chose qu'elle trouva à faire, ce fut d'engager la conversation avec cette homme à côté d'elle qui ne faisait pas très net. Mais il ferrait l'affaire, c'était juste histoire de lui parler le temps que Noah se décide de partir.

    Monsieur X qui était devenu très entreprenant en très peu de temps commençait à lui parler de choses douteuses, faisant des alusions peu catholique, bref, le bon gros boulet par ecxellence. En fait, elle en vint à ne plus écouter ce qu'il disait, elle ne faisait que hocher de la tête de temps en temps histoire qu'il croit qu'elle l'écoutait attentivement. Elle se commanda une deuxieme vodka car la première ne l'avait pas vraiment détendu. Et la... Elle le sentait, il était derrière elle. Il était beaucoup trop près d'elle. Un frisson parcouru son échine. Elle ne tennait plus, elle voulut se retourner quand tout un coup, l'homme avec qui elle « parlait » posa sa main sur son genoux d'un façon brusque, et monta lentement vers sa cuisse. Il avait compris que personne ne le remarquait car il était plutôt proche et la pièce était peu éclairé. Mais Anouk savait que Noah, lui, avait vu tout depuis le début. Elle ne savait plus trop quoi faire. Ce n'était pas non plus le moment de jouer la fille qui pouvait tout gerer alors qu'elle n'avait plus du tout la situation en main. Elle se retourna donc vers Noah et lui lança un regard qui en disait long.

    - Noah, bon ok, je ne veux plus jamais te voir, mais juste pour deux minutes : Sors moi de ce merdier! -
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyJeu 29 Oct - 17:58


Qu'une réalité se cache derrière les apparences, cela est, somme toute, possible ; que le langage puisse la rendre, il serait ridicule de l'espérer.



___



    Plongé dans un brouillard de pensées qui s’épaississait grâce à l’alcool qu’il venait d’ingurgité, Noah était perdu en dehors du monde. La seule chose qu’il pouvait voir était cet homme. Cet homme gras, peu élégant et loin d’être charmant. Et c’était cet homme qui avait une main posée sur la cuisse d’Anouk. Noah s’était reculé d’un pas, par instinct. On ne restait pas aussi proche d’une femme qui vous remplaçait par un vieil homme traînant dans les bars. Il lui fallut tout de même un certain temps avant de reprendre ses esprits, arrêter de jouer le pauvre petit garçon qui avait le cœur brisé. Il n’était pas comme ça, non. Loin de là. Noah était un homme fort, vaillant, charmant et séducteur. Anouk pourrait prendre autant d’amants qu’elle voudrait, elle ne pourra le remplaçait, il le hanterait toujours, il était merveilleux. Cette idée lui permit de reprendre sa conversation avec le barman et commander ce qu’il fallait pour ses amis.

      « Ouais, non. Alors, en fait… une chartreuse orange, un gin tonic, … »


    Noah avait rapidement terminé sa commande, s’étant rapproché du drôle de couple qu’il se trouvait entre lui et le barman. Et il lui fallut ce petit pour comprendre que le regard que lui lançait alors Anouk était plus le regard d’une femme désespérée d’être tombée sur un abruti après avoir passé une année entière dans les bras d’un Dieu, que celui d’une femme amoureuse d’un homme grassouillet qui lui tripotait la cuisse d’une manière assez inquiétante. Ce n’était peut-être pas un appel au secours, après tout, mais Noah l’espérait tout de même. Il n’aurait pas supportait que cet homme plaise réellement à Anouk. Se faire remplacer par ce genre de personne était terriblement désolant.

    Noah n’était pas du genre à se donner en spectacle, mais il faut dire que depuis que le frère d’Anouk lui avait amoché son joli visage, le jeune homme n’attendait qu’une occasion pour pouvoir se défouler sur quelqu’un d’autre. Il retira donc violemment le bras de cet homme de la cuisse de son Amoureuse et ne put s’empêcher de le frapper à la mâchoire. Évidement il s’était fait mal, évidement il ne le méritait pas, évidement il ne frappait pas aussi fort que Liam, évidement il ne serait pas tellement amoché étant déjà moche au départ, mais cela faisait tout de même du bien.


      « Eh! Putain! Mais t’es fou toi! »
      « Tu vois cette fille? C’est l’amour de vie. Je sais qu’elle est foutrement belle, que pour elle les torches redoublent leur éclat. Elle est comme un joyau sur la joue de la nuit, un brillant à l’oreille d’une Noire. Beauté trop riche pour qu’on en jouisse, trop chère pour la terre. Mais si tu ose l’approcher ou l’effleurer je te tue sur place. »


    Et voilà. Noah se ridiculisait devant une assemblée qui de toute manière n’avait pas été interpellée. Pour eux, tout continuait. Peu de personnes s’étaient retournées voir ce qui pouvait se passer. Et le peu qui s’était donné cette peine était aussitôt reparti à leur beuverie. Et voilà donc. Anouk était débarrassée d’un homme grassouillet qui devait se demander quel était le problème de Noah Smith. Mais Noah le savait : c’était l’amour et l’alcool qui le rendait si étrange. Il était sur le point de tenter une sortie toute en douceur, s’évader, rejoindre ses amis, faire comme si de rien n’était. Mais il se retrouve brusquement face à Anouk. Debout devant elle, il n’eut que le réflexe de reculer d’un pas. Elle avait déjà été déshonoré par lui, maintenant elle devait se sentir honteuse par lui. Quel cinéma n’avait-il pas fait pour une main posée sur sa cuisse!

    Noah aurait juste souhaité disparaître. Il ne savait pas quoi lui dire. Pouvait-il seulement se permettre de lui parler? Elle devait se sentir ridicule d’avoir été défendue ainsi. Elle ne devait même pas souhaiter être défendue par lui désormais. Il était trop tard, il devait bien trouver quelque chose à lui dire, une énième excuse qui ne l’atteindrait pas, une déclaration d’amour, un je t’aime, un pardonne moi. Noah avait préparé de nombreuses manières de reconquérir la jeune femme, mais maintenant qu’il devait se lancer, maintenant qu’il le pouvait, ce fut le vide absolu.


      « Anouk… »

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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyJeu 29 Oct - 19:45

    « Ouais, non. Alors, en fait… une chartreuse orange, un gin tonic, … »

    Oh mon dieu, il n'avait pas compris qu'il fallait vraiment qu'il fasse quelque chose pour la sortir de cette situation. Avait il au moins vu dans ses yeux qu'elle lui demandait de l'aide? Ou alors tout était il déjà fini pour lui? Avait il effaçait de sa mémoire Anouk avec qui il avait passé autant de temps? Avait il oublier qu'avant, il suffisait d'un regard pour qu'il se comprenne? Rien qu'a cette pensée, le fait qu'il est pu l'oublier si vite, elle sentit la deuxieme vodka lui montait à la tête. Puis tout d'un coup, elle sentit sa main l'effleurer. Noah c'était enfin décidé à l'aider. Ce dernier finit par frapper à la machoire Monsieur X, qui malgré le fait d'être douteux, n'avais pas forcement voulut de mal à Anouk. Mais elle doit avouer qu'elle était bien contente d'en être débarrassé. Lorsque Noah s'approcha de l'homme qui venait de frapper, il lui parla d'une voix assez basse près de son oreille. « Tu vois cette fille? C’est l’amour de vie.... » Elle n'avait pas reussit à entendre plus. En effet, pendant tout ce temps, presque personne n'avait réagit, et continuaient donc à parler assez fort pour empecher Anouk d'écouter ce que Noah disait.

    Monsieur X se depecha par la suite de sortir du bar. Noah lui avait vraiment fait peur. Il faut avouer qu'à ce moment la, il avait vraiment le regard perdu. Pleins d'émotions s'y mélangaient, de la haine, de la peur, de la honte, et encore beaucoup d'autres. Puis vint le moment ou il se trouva en face d'elle. A ce moment la, c'est elle qui se trouva honteuse. Il l'avait vu parlait avec un homme horrible qui lui avait fait des avances en public, et elle n'avait pas été capable de s'en sortir sans lui demander de l'aide. Elle ne voulait pas que l'homme qu'elle aimait pense qu'elle aurait été capable de faire quoi que ce soit avec cet étranger. Comment aurait il pu penser cela de toute manière? Il connaissait parfaitement Anouk pour savoir qu'elle n'était pas le genre de femme à se venger de cette manière la de quelqu'un...


    « Anouk… »

    Cette voix. Elle lui avait tellement manqué. Mais le ton qu'il avait employé en disant son prénom, il était différent de celui qu'il avait l'habitude de prendre. Sa voix était, comme éteinte, elle ne laissait rien transparaître. Elle ne voulait qu'une chose, le prendre dans ses bras, lui dire qu'il lui manquait, qu'elle l'aimait. Mais d'un autre côté, elle s'obligait à ne pas bouger, rester de marbre comme on dit. Il l'avait tout de même trompé, et ça, elle n'était pas prête à l'oublier. Si elle comptait tant à ses yeux, pourquoi avait il osé lui faire autant de mal?
    Elle commença à regarder ses yeux qui eux, étaient complétement « pommé ». Il ne savait pas quoi faire, ca se voyait. C'était vraiment rare de voir un Noah dans cet état. Son visage...


    « Oh mon dieu, Noah, qu'est ce qui t'es arrivé? Ton oeil! » »

    Elle s'était instictivement levé et avait posé ses doigts sur le haut de sous oeil, la ou un mélange de violet, vert et jaune était peint sur son visage...
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyVen 30 Oct - 0:40


Tout n'est pas perdu,
tant qu'on est mécontent de soi.



___



    Instinctivement, Noah s’était assit sur un des tabourets du bar, certainement celui précédemment occupé par cet homme, qui décidément, devait passer une mauvaise soirée. Mais la chance commençait peut-être à tourner pour ce qui était de Noah. La jeune et splendide femme qui lui faisait face n’eut pas d’autre réaction que de s’inquiéter de son état de santé. Cela présageait peut-être une issue à son chagrin d’amour, après tout. Si elle s’inquiétait de lui c’est qu’il était encore un minimum important pour elle. Noah reprit peu à peu son effronterie habituelle, regagnant en assurance.

    Mais lorsque Anouk lui demandait ce qui arrivait à son œil, le jeune homme n’eut aucune autre réaction qu’un rire délicat mais pourtant sincère. Il n’y avait certainement rien de marrant dans le fait de se faire quitter par une fille comme Anouk et en plus de se faire tabasser par son grand frère qui, en toute objectivité, devait pouvoir écraser Noah d’une simple tapette. L’envie le démangeait de lui répondre que c’était l’œuvre de son frère, qu’il s’était montré tout aussi stupide que lui-même, cela fâcherait Anouk contre son frère pendant un court instant. La connaissant un minimum, Noah supposait que ce ne devait pas être elle qui lui avait demandé de passer lui refaire une beauté. Mais Noah eut comme un élan de compassion ou d’intelligence fulgurante, et son instinct lui dicta un silence à propos de cet incident. Après tout, il comprenait fortement Liam, et il ne voulait pas risquer une autre visite du garçon pour en avoir parlé à sa sœur. Noah se disait également que s’il lui parlait du savon que Liam lui avait passé, Anouk mettrait en doute la sincérité de tous les messages qu’il avait pu lui laisser depuis.


      « Oh, ça! Ce n’est pas grand-chose, je t’assure. Mon œil va beaucoup mieux. »


    Par habitude, Noah avait attrapé les mains d’Anouk et l’avait rapproché de lui. Elle se retrouvait maintenant assise à ses côtés. Elle ne pourrait pas s’enfuir une fois de plus. Pas encore. Elle n’était pas du genre à fuir à l’infini les problèmes et il aimait croire qu’on ne pouvait pas souhaiter le fuir lui. Peut-être avait-il trop confiance en sa propre beauté, peut-être qu’Anouk s’en remettrait vraiment rapidement au fond. Elle n’avait pas l’air si mal en point que cela, elle était même sublime. Elle ne ressemblait pas vraiment à l’idée de la fille en pleine peine de cœur qu’il s’imaginait : en pyjama, dans les bras de son frère, devant la télévision avec un pot de glace à la vanille et aux noix de pécans; et quand son frère partirait une musique de Sinatra et un bon verre de vin. Et maintenant, Noah était confronté à une Anouk resplendissante, qui se faisait draguer ouvertement à quelques mètres à peine de lui.

    Peut-être était-ce simplement une récompense pour l’avoir défendu face à l’autre type, peut-être ne se montrait-elle aimable seulement parce qu’elle s’était remise de leur rupture. Mais les deux jeunes personnes se mettaient instinctivement à agir comme s’ils ne s’étaient jamais quitté, comme s’il n’y avait jamais eu la moindre querelle entre eux. Ce court moment fut réellement délicieux. Mais Noah se rappela que la jeune femme rentrerait dans quelques instants chez elle, retrouverait son frère et ses amis, et surtout ne lui adresserait plus la parole. Il lui fallait donc en profiter. Profiter de cet instant magique où Anouk avait baissé sa garde, où elle l’aimait encore un peu et surtout cet instant où elle daignait enfin l’écouter parler.

    Crever l’abcès. C’est tout ce que demandait Noah. Il avait pleinement conscience que c’était lui qui était en tord dans l’histoire, qu’il se ferait détester encore plus s’il commençait à en parler. Mais il fallait bien qu’ils en parlent. Ils ne pouvaient pas simplement fuir. Le jeune homme avait passé plusieurs mois pour conquérir la belle jeune femme, il n’allait pas la laisser le quitter aussi simplement. Il ne se laissait pas quitter tant qu’il ne l’avait pas lui-même décidé. Et il était loin de vouloir se débarrasser d’Anouk. Il fallait donc l’amener à en parler. Mais Noah n’était pas doué dans ce genre de situation, il avait tendance à provoquer les gens qui lui font face, les menant à la dispute, à la bonne vieille engueulade. Mais c’était absolument ce qu’il voulait dans ce cas là : une bonne vieille dispute où ils casseraient des verres, ils crieraient tout ce qu’ils auraient de trop plein sur le cœur et surtout ils pourront se réconcilier.


      « Et toi, comment ça va alors? Tu m’as si vite remplacé? Je pensais tout de même que je valais un peu mieux qu’un vieux type traînant dans les bars… »


    Noah parlait avec le sourire, sur le ton d’une conversation des plus banales. Il aurait prit des nouvelles de son frère en montrant plus d’émotions. Mais la réalité était tout autre. Noah était réellement apeuré de savoir qu‘au fond la jeune femme pouvait répondre positivement, qu‘elle puisse l‘oublier si vite, ne pas souffrir de ne plus l‘avoir pour elle. Il ne pouvait se résigner à être le seul à souffrir, et en silence qui plus est, de cette histoire. C‘était lui le salaud, ce n‘était pas lui qui était censé souffrir.
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Anouk Horsfield
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyVen 30 Oct - 1:49

    Il s'était rapproché d'elle. C'était dangeureux, beaucoup trop dangeureux à son goût. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas été aussi proche de lui, et lui, il s'asseyait juste à quelques centimètres d'elle et lui prennait les mains. Comment osait il lui faire ca? Il ne voyait pas que ça lui faisait mal de le revoir, qu'elle preferait être toute seule chez elle à ce moment plutôt qu'en face de lui en se disant qu'elle ne sera pas assez forte pour lui cracher son venin? Surtout qu'il avait l'air plutôt en forme pour quelqu'un qui à trompé sa petite amie, il continuait à sortir avec ses amis, n'avait pas arrêté sa vie contrairement à elle qui n'arrivait plus à vivre sans lui. Etait ce ça, dépendre de quelqu'un? Se dire dès votre réveil que la journée sera mauvaise car vous ne vous êtes pas reveillé à ses côtés et que vous vous endormirez seule?

    Lorsqu'il lui dit que ce bleu n'était rien de grave et que ça allait beaucoup mieux, Anouk fronça les sourcils. D'une ce n'était pas la réponse qu'elle attendait. Elle aurait preferé qu'il lui dise comment il s'était fait ca? Une soirée qui à mal fini parce qu'il était bourré? De deux, elle voulait qu'elle lui parle un peu plus que ca. Elle trouvait que ca ne suffisait pas comme réponse. Mais d'un coté, il se disait surement qu'il n'avait plus de compte à lui rendre. Elle l'avait laissé en plan et ne lui avait pas donné de nouvelles, malgré tout ses mails, appels, lettres et j'en passe. Mais qu'est ce qu'elle racontait, elle n'avait pas non plus à se sentir mal de l'avoir laissé tomber, c'était bien elle qui l'a trouvé collé à une femme on ne peux plus sexy.


    « Et toi, comment ça va alors? Tu m’as si vite remplacé? Je pensais tout de même que je valais un peu mieux qu’un vieux type traînant dans les bars… »

    Quand elle entendit le début de ce qu'il commençait à dire, Anouk fut contente de voir qu'il s'inquiétait pour elle, au moins il voulait savoir ce que ressentait une personne quand elle voyait la personne avec qui elle était la trompait, mais quand elle entendit la suite, elle n'eu qu'une envie : exploser. Comment osait il lui dire ca? Alors parce qu'elle parlait avec quelqu'un, elle était tout de suite une de ses salopes qui remplace rapidement leurs mecs? Elle bouillait à l'interieur, comment pouvait il penser cela d'elle. Elle qui l'aimait pas, qui ne pensait même pas une seconde à le remplaçer... Il l'avait vraiment chercher la. Elle lacha ses mains qui quelques secondes avant lui carressait la paume.

    « Comment peux tu dire ça? Je peux savoir qui m'a remplaçait alors que rien n'était fini entre nous? Tout aller même à merveille à mes yeux »

    Elle avait dit cela en criant mais elle n'avait pas pu s'en empecher, il fallait que ça sorte. Elle avait gardé tout en elle tellement longtemps, elle évitait de parler de cela à son frère, sachant qu'il aurait surement cassé la gueule à Noah. Oh mon dieu, mais si ça se trouve, c'était lui qui avait fait du visage de Noah un punching ball! Elle irait le voir plus tard en lui disant que ce qui se passait avec Noah n'était pas ses affaires et qu'il avait plutôt interet à s'occuper des siennes.
    Elle sentit les larmes venir. Non, il ne fallait pas qu'il l'a voit dans cette état. Mais c'était trop tard, quelques larmes commençait à perler sur ses joues rosies par la colère. Elle essuya ces dernières d'un revers de manche et commença à se lever de la chaise. Elle voulait partir craquer toute seule, sans que ni lui, ni des inconnus la voit pleurer. Mais la main de Noah l'empecha d'aller plus loin...
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyVen 30 Oct - 2:57

    Noah Smith était le genre de personne qui calcule tout, qui ne prononce pas un mot sans en connaître son impact, qui ne croit ni en l’amour ni en l’amitié. Il savait très bien qu’un jour ou l’autre son meilleur ami viendrait à le trahir, que l’amour de sa vie arrêterait de lui plaire et surtout qu’un mot bien choisit peut faire bien plus d’effet qu’une accumulation de gestes. Le jeune se montrait donc inlassablement froid avec la plupart des gens, quand il voulait quelque chose il se montrait encore plus redoutable, plus rien ne pouvait l’arrêter. Il pouvait blesser les gens qu’il aimait, les bousculer, les flatter, les effrayer, il n’y avait jamais eu de limites. Noah s’apprêtait donc à faire souffrir légèrement Anouk. Il savait très bien que se montrer aussi froid, aussi détaché, lui ferait du mal, mais il le fallait bien, c’était sa seule chance qu’elle l’écoute une fois pour toutes. Et il comptait s’excuser. Son seul but était de lui faire accepter ses excuses.

    Malgré son but honorable, Noah eut du mal à supporter de voir Anouk se décomposer ainsi. Il commençait à la flatter, elle aussi devait se dire alors que son empire sur lui était toujours aussi solide, et il finissait par briser cette idée en gardant le sourire, la provoquant cruellement. Noah avait véritablement du mal à supporter cette vision. Elle souffrait certainement depuis leur rupture et il se permettait d’en rajouter. Derrière son assurance, le jeune homme était en train de se haïr plus qu’il haïssait la Fatalité qui l’avait mené à tout ça. Il n’avait encore jamais été écoeuré autant de lui-même.


      « Comment peux tu dire ça? Je peux savoir qui m'a remplaçait alors que rien n'était fini entre nous? Tout aller même à merveille à mes yeux »


    Smith prit conscience alors que la jeune femme devait encore l’aimer et qu’elle devait certainement se dire qu’elle était en cause, pas assez belle, pas à son image comme le disait beaucoup de monde dans leur entourage. Ils ne se ressemblaient en rien, mais Noah la comprenait, la connaissait et surtout l’aimait. Elle commençait à s’emporter, exactement comme il l’avait prévu, il serra alors les dents, discrètement. Paraissant toujours aussi détaché il ne pu la laisser lui échapper lorsqu’il vit ces quelques larmes furtives glisser le long de sa joue. Noah voulait crier lui aussi, il voulait se libérer de ses sentiments comme Anouk commençait à le faire. Mais il ne pouvait pas, il ne pouvait pas se permettre de la faire fuir encore une fois, de la vexer, de la blesser une fois encore.

    Le jeune homme se leva en même temps que la jeune femme. Il ne se décidait toujours pas à lui lâcher ses mains, il voulait qu’elle reste là, avec lui. Smith avait conscience qu’être aussi proche après toute cette histoire était assez cruel, qu’aucun ne se laisserait aller à s’embrasser librement et passionnément comme peu de temps avant. Mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait se contenter de rester éloigner d’elle, comme un simple bon ami. Passivement, calmement, il s’était donc dangereusement rapproché. Leurs lèvres s’effleuraient, mais il avait resseré son étreinte, il ne voulait pas qu’elle puisse s’enfuir avant qu’il s’explique. Très calmement, le jeune homme commença à lui chuchoter ce qu’il avait tant essayé de lui dire durant ces quelques jours, tout ce qu’il avait sur le cœur depuis un moment, tout l’amour qu’il n’avait jamais réussit à lui dire.


      « Personne ne t’as remplacé, personne ne le peut, parce que la merveille, c’est toi Anouk. Tu es merveilleuse, tu es ma merveille. Je sais que je ne suis qu’un connard, et que même sans cette histoire je ne te mérite pas. Les gens ont raisons, nous deux, on a rien à voir. Je suis loin d’être à la hauteur, je ne suis qu’un gamin qui se laisse influencer par ses copains et par la boisson. Mais je ne suis qu’un homme, je suis loin d’avoir ta supériorité. Je ne suis certainement pas fait pour mériter ne serait-ce que ton amitié. Je suis détestable. Je me déteste. Tu peux pas savoir à quel point; l’idée de t’avoir blessée, perdue à vie m’a privé de sommeil, d’appétit, de vie. Je sais que tu n’as pas à me pardonner, que les circonstances n’ont pas à atténuer le crime, que le fait que je sois un handicapé social, ça ne change rien. Mais je veux au moins que tu saches que je t’aime, que je t’ai toujours aimé. Je suis à toi. Je suis à toi et tu peux très bien me laisser là, comme le con que je suis, en compagnie de mon Brandy et mes Whisky. Tu peux sortir trouver ton Prince Charmant, t’endormir au coin de la cheminée avec ton frère qui te serrera fort dans ses bras, mais il faut que tu le saches : Je t’aime. Et même si ma langue est déliée grâce à l’alcool, c’est toujours moi qui parle, alors ne croit pas que ce n’est qu’une énième tromperie. »


    Smith desserra son étreinte, il s’éloigna même un peu d’Anouk. Il savait très bien que sa réaction changerait tout. Il avait utilisé sa seule chance. Et il était ivre à ce moment là. Ça ne présageait rien de bon, il le savait. Il était déjà persuadé que dans la micro-seconde à suivre, la jeune femme se contenterait de tourner les talons et de partir s’acheter une bouteille de vin pour la soirée. Mais au moins, il avait tenté. Il ne pouvait pas ne rien faire.
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Anouk Horsfield
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyVen 30 Oct - 16:10

    Il ne voulait pas la lacher. Il ne se rendait donc pas compte à quel point elle était fatiguée, qu'elle était à deux doigt de craquer si il ne la laissait pas partir. Elle n'en pouvait plus, elle continua donc de pleurer, levant les yeux vers Noah afin qu'il comprenne qu'elle en avait marre, qu'elle n'était pas aussi forte qu'elle le prétendait, qu'un homme comme lui pouvait en effet lui faire du mal. Elle qui s'était promis de ne pas craquer pour cet homme, qui l'avait fait passer par tant d'épreuve pour voir si il était digne de confiance ou si sa réputation était vraiment toute faite et que l'on ne pouvait plus rien en tirer. Elle avait cru pourtant qu'il serait capable de se calmer comme il l'avait si bien fait pendant cette année merveilleuse. Mais à ce moment la, elle pensa que la femme qu'elle avait vu dans ses bras n'était surement pas la seule qu'il avait vu pendant sa relation avec Anouk. Elle ne savait plus, elle était totalement perdu, elle était dans un état second. Il faut croire que les deux verres de vodka l'avait un peu retourné. Et oui, Anouk ne tennait pas la route avec seulement deux verres, encore quelque chose qu'elle et Noah n'avait pas en commun...

    Tout d'un coup, le monde s'arrêta de tourner. Noah s'était rapproché une fois de plus d'Anouk, tellement près qu'elle pouvait voir tout les détails de son visage, si parfait mais qui était différent de tout les autres jours. Son bleu tout d'abord, qui malgré le fait qu'un bleu ne soit pas très élégan t sur les gens, lui donnait au contraire un petit truc en plus. Ses yeux n'étaient plus tout seul, ils étaient accompagné de cernes, ce qui montre que lui non plus n'avait pas beaucoup dormi. Ses lèvres, qui, s'approchaient beaucoup trop des siennes. Anouk ferma les yeux, elle devait se reprendre mais n'y arrivait pas. Puis, les lèvres de Noah vinrent effleuraient les siennes. Elle ne pouvait plus bouger. Son coeur lui était en train de s'emballer, alors que sa tête lui disait de partir.

    « Personne ne t’as remplacé, personne ne le peut, parce que la merveille, c’est toi Anouk. Tu es merveilleuse, tu es ma merveille... »

    Après ce merveilleux discours, Noah s'éloigna de quelques centimètres d'Anouk, celle qu'il aimait. Elle ne voulait pas qu'il parte. Elle l'attira rapidement vers lui et colla son corps au sien, nichant sa tête dans sa cou. Cela faisait tellement du bien, elle se sentait apaisée à présent. Elle esseya quand même de se rappeller de tout les mots qu'il vennait de prononcer. Il lui avait dit qu'il l'aimait, qu'il se detesté et qu'il ne l'a mérité pas. Il avait totalement raison, il ne l'a mérité pas. Si il l'a mérité, il n'aurait jamais fait une chose pareil, sachant très bien que cela la blesserai. Mais il l'aimait, il s'escusait pour ce qu'il avait osé lui faire. Il voulait qu'elle sache que malgré ce que tout le monde dit, qu'il l'aimait malgré leurs différences. Il était à elle si elle voulait encore de lui, ou bien elle pouvait très bien sortir chercher le prince charmant, qu'il comprendrait...

    Quelques larmes vinrent s'ajouter aux autres, elle était tellement heureuse à se moment la. D'une parce qu'elle l'avait enfin revu, qu'elle pouvait le sentir de nouveau à ses côtés, et de deux, parce qu'il avait enfin reussit à lui dire ce qu'il avait sur le coeur, ce qu'il faisait très rarement. Elle sortit sa tête de son cou, partant à la recherche de ses lèvres. Une fois sa quête accomplit, elle ne pu s'empêcher de l'embrasser. Cela faisait tellement longtemps. Elle pleurait toujours legerement.


    « Tu n'es qu'un salaud... Je t'aime... Tu m'as manqué... tu m'as fait mal... »

    Elle était toujours un peu perdu, elle ne savait plus quoi dire. Noah du comprendre que ce qu'elle disait était totalement contradictoire, amsi elle disait tout ce qui lui passait par la tête.

    « Ne me fait plus jamais mal comme ça... Sinon, ca sera mon frêre qui viendra te regler ton compte »

    Elle parlait d'une voix tellement basse qu'elle pensait que Noah n'avait pas entendu la derniere partie de sa phrase. Elle le serrait dans ses bras, elle ne voulait plus s'éloigner de lui.
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyVen 30 Oct - 19:18

    Quel bonheur c’était de sentir Anouk contre lui. Quel bonheur c’était d’avoir fait fléchir la jeune femme. Quel bonheur de se dire que peut-être, tout pourrait recommencer. Noah avait été tendrement surpris par la réaction de la jeune femme, mais quel bonheur enfin! Le jeune homme ne savait pas réellement quoi faire, que dire, que penser exactement. Le jeune homme ne souhaitait pas gâcher ce merveilleux moment, il pouvait se terminer au moindre faux pas de sa part et il en avait que trop conscience pour l’ignorer. Noah se contentait donc du merveilleux instant, se contentant de serrer Anouk dans ses bras, de sentir l’odeur de son parfum, de sentir son cœur battre peu délicatement.

    « Tu n'es qu'un salaud... Je t'aime... Tu m'as manqué... tu m'as fait mal... »


    Le jeune homme n’osait pas répondre. Il osait à peine bouger, par peur de mettre fin à ces drôles de retrouvailles. Smith aurait aimé rester ainsi jusqu’à la fin des temps, se contenter de la serrer dans ses bras, de l’aimer tout simplement, de rester ici avec elle et ne jamais faire quoi que ce soit d’autre. Et il n’espérait rien de plus que de faire durer ce merveilleux moment. Quelle surprise que de se faire embrasser pour la première fois depuis si longtemps. Dire que ses lèvres lui avaient manqué, que c’était pitoyable. Mais tellement plaisant après tout. Le jeune homme, comme sonné par ce simple baisé. Mais le jeune homme ne put se contenir lorsque Anouk mentionna la capacité physique de son frère, et se mit à rire franchement.

    « Pardon!… Et tu sais bien que mon intention n’était vraiment pas de te faire du mal. J’ai eu mal aussi, Anouk. Je sais très bien que j’ai été ignoble. Je pourrais te promettre de ne plus te faire de mal, mais tu pourrais croire que c’est seulement parce que j’ai peur de ton frère, qui d’ailleurs fait vraiment peur en y pensant. Mais je peux te promettre d’être sincère, de continuer à t’aimer pleinement, passionnément, comme depuis le début. »


    Noah détestait parler de lui. Certes il s’aimait assez, du moins, plus qu’il aimait la plupart de ses proches, mais il ne savait pas parler de lui-même, de ce qu’il pouvait ressentir. Tout ce qu’il voulait demander à Anouk, c’était de lui laisser une seconde chance, sa dernière chance, il n’en voulait plus qu’une, il n’en avait besoin que d’une. Le jeune homme voulait seulement reprendre leur relation, recevoir le pardon de la part d’Anouk. Et surtout, éviter de se faire prendre une fois de plus par le frère de cette dernière. Si seulement Anouk lui accordait une nouvelle chance, Noah savait que ce dernier était capable de lui repasser un savon et de lui mener la vie dure pour ce qu’il avait pu faire.

    « Mais, arrêtons de parler de ça, non? Tu ne voudrais pas aller manger au restaurant, voir un film et… »

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Anouk Horsfield
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MessageSujet: Re: Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH   Je refuse de voir que tu m'as descendu d'un cran - NOAH EmptyVen 30 Oct - 20:28

    Dans sa façon de lui parler, de s'escuser, Anouk avait très bien comprit qu'il était sincère. Qu'il avait agit ainsi et qu'il regrettait cela car il voyait à quel point cela pouvait lui faire mal, à elle, comme à lui en la voyant souffrir. Lorsqu'il se mit à rire, Anouk ne comprit pas vraiment, puis quand il lui dit que Liam pouvait vraiment faire peur quand il le voulait, elle compris qu'en effet, c'était bien lui qui était venu lui faire ce bleu. Elle avait vraiment besoin d'une petite discussion avec son frère. De quel droit osait il frapper l'homme qu'elle amie. Il faut dire que quand il l'avait vu rentrer dans sa voiture le jour de « l'accident », Liam avait du s'enerver rapidement et puis, c'était quelqu'un qui ne passait pas par quatre chemin, il allait directement au fait, quitte à frapper l'homme que sa soeur aimait parce qu'il l'avait blessé et ne voulait pas voir sa soeur avoir mal. Elle souria à son tour en entendant Noah dire qu'il ne disait pas toute ces choses parce qu'il avait peur de Liam, mais parce qu'il les pensait vraiment. Elle n'en doutait pas une seconde. Noah était peux etre faible quand il s'agissait de frapper Liam, mais il était bien plus puissant que lui mentalement. Elle savait très bien qu'il n'était pas du genre à se laisser impressioné par un tas de muscle.

    « Mais, arrêtons de parler de ça, non? Tu ne voudrais pas aller manger au restaurant, voir un film et… »

    Il faut avouer qu'à ce moment là, Anouk ne voulait plus vraiment parler de ce qui c'était passé ces derniers jours, mais elle n'allait pas non plus zapper cet épisode de leur vie passé ensemble juste parce qu'il à sortit des mots qui l'on convaincut le temps d'une soirée. Pour le moment, elle voulait se trouver dans un endroit calme, fermé à tout public, inconnu ou autres personnes n'étant pas Noah. Donc pas de restaurant; pas de film, ou alors chez lui. Et oui, pas chez elle, Liam était surement dans à la maison et elle ne voulait absolument pas qu'elle pense qu'elle était compltement inconsciente de retourner avec un mec comme lui, qu'il recommençerait bientôt... Non elle ne voulais pas voir son frère pour le moment. Juste être avec Noah.
    Et ce « et », que signifiait il? Croyait il qu'elle allait si facilement se faire avoir? Il devait bien savoir qu'Anouk n'était pas comme cela. Surtout qu'elle lui avait fait esperer, desesperer, et une fois encore eseprer, et cela pendant quatre mois avant de ceder... Mais bon, pourquoi pas le faire une fois de plus « esperer »...


    « Non, vient on va chez toi... »

    Elle recula, partit en direction de la sortit , sa main dans la sienne, qu'elle serra très fort, comme pour lui faire comprendre qu'il n'ira plus jamais nul part, qu'à present, elle était tout à lui...
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