CHICAGO HERE WE COME
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 Nightmare in the corridor ▬ EVAN

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Everleigh Burgham

Everleigh Burgham


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MessageSujet: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptyVen 30 Oct - 1:03

« C'est quoi ton pire cauchemar ? »
« Me retrouver coincé sur le palier à devoir parler avec toi.»
EVAN & EVERLEIGH WILFORD




    Un rayon de soleil s’infiltra à travers le rideau mal tiré d’un appartement situé au troisième étage d’un des nombreux immeubles qui peuplé la ville de Chicago. Une chanson se déclencha sonnant 8heures précises dans la chambre de la jeune fille. Comme chaque matin depuis deux semaines, une routine s’installait. D’abord Bob Dylan lui chantait les portes du paradis. Elle baragouinait quelques secondes avant de finalement se lever. Elle partait prendre son petit déjeuner, composé d’un verre de jus d’orange et de deux tartines de Nutella, sans lesquelles Mme Wilford pouvait être de mauvaise humeur, puis un rapide tour sous la douche avant de partir vers son travail. Tout aurait du se dérouler comme ça, mais aujourd’hui ne semblait pas être une bonne journée pour la jolie brune. Tout d’abord son réveil se mit à sonner au bruit d’une chanson affreuse où le chanteur, si on peut appeler ça comme ça, avait décidé que crier serait tellement mieux que chanter. Elle avait perdue une de ses pantoufles et ne trouvait pas sa robe de chambre. Pour clore son début de journée en beauté, elle avait versé son jus d’orange dans le bol de lait du chat. « Tu trouves ça drôle le chat ? » demanda-t-elle en chassant le chat au pelage blanc et roux, que son mari avait adopté il y a de cela quelques mois maintenant. Evy avait déclaré être allergique aux chats pour éviter de devoir le supporter, mais, comme dans un vieil épisode de Friends, il lui avait fait remarquer que le chat vivait avec eux depuis plusieurs jours et que jamais elle n’avait fait de crises. Elle avait alors du avouer qu’elle détestait les chats et qu’eux leur rendaient bien. Elle les trouvait perfide et détester ne pas savoir ce qui se passait dans leur tête quand ils la fixaient avec leur petits yeux multicolores. Le chat, oui Evy avait surnommé leur chat le chat, n’était pas différent des autres. Il savait se montrer affectueux avec son mari, mais avec elle, il ne s’amusait qu’à la griffer ou à la mordre. Certes depuis la mort de Cameron, Everleigh avait remarqué que le chat était triste, mais elle ne s’en formalisait pas, parce qu’elle aussi était triste. Pire que ça même. Certains jours, elle abandonnait le combat et restait cloitré dans son lit, juste pour avoir l’impression qu’il était encore là avec elle. Elle ne savait pas comment elle était sensé affronter cette perte. Toutes les épreuves qu’elle avait du traverser dans sa courte vie avaient reçu le soutien indéfectible de Cameron, comment elle était sensé traverser cette épreuve alors que son soutien avait disparu ? La porte d’entrée sonna et la tira de ses pensées qui lui polluait la tête chaque journée. Et encore, elle n’était pas encore arrivé à penser à Evan... Elle attrapa au vol sa robe de chambre, qui finalement été posé sur une des chaises de la cuisine et noua cette dernière autour de sa frêle taille, seulement habillé d’une nuisette.

    « Mme Wilford ? »
    « Oui, c’est pourquoi ? »
    « J’ai un colis à vous livrer. Certainement pour votre mari. » Evy ferma les yeux quelques secondes pour éviter de fondre en larme devant cet inconnu, qui ne faisait que faire son travail.
    « Mon mari est décédé, il aura pas besoin de cette livraison. »
    « Je suis désolé madame, mais je serais pas payé si je vous fait pas signer ça. »
    « Très bien. » rajouta-t-elle avant de signer le bon de livraison. Qu’est ce qu’il avait encore bien pu commander ? Elle espérait que c’était pas encore une figure de jeux vidéos qu’il avait trouvé sur ebay pour rien du tout, parce qu’elle était pas sur de pouvoir l’ouvrir sans fondre en larme une nouvelle fois. Le livreur lui tendit un sac, qu’elle n’eut pas de mal à reconnaitre. Peu importe à qui il appartenait, ce packtage appartenait à l’armée et c’est certainement pas son mari qui l’avait commandé.

    « Vous avez du confondre. Mon mari ne fait pas parti de l’armée. »
    « Nan Mme, c’est bien ici. Regardez appartement 3L »

    Mais c’est pas mon appartement se prépara-t-elle à dire quand le livreur décida qu’il serait mieux de partir maintenant qu’il avait terminé sa livraison. Elle le maudit quelques secondes avant de reprendre ses esprits. Ce packet n’était définitivement pas le sien. Elle pris le sac et se dirigea vers l’appartement en question. D’un coup virulent, elle toqua à la porte. Un petit cri s’échappa de ses lèvres quand la porte s’ouvrit sur son ex beau frère. Elle ferma les yeux quelques secondes, pensant que c’est une hallucination. Elle en rouvrit doucement un et ce n’était définitivement pas une hallucination. Un petit pincement sur son bras lui apprit que ce n’était pas non plus un rêve.

    « Pitié dis moi que t’es sans gêne et que t'ouvres la porte de tes conquêtes, pendant qu'elles sont sous la douche. »

    Oh oui, c’était définitivement pas comme ça qu’elle aimait commencer ses journées...
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Evan Wilford

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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptyVen 30 Oct - 2:29



    En l’espace de quelques secondes tout pouvait basculer. Une pensée qui traversait bien souvent son esprit depuis plusieurs mois. Evan était rentré depuis plusieurs mois mais vivre à l’hôtel ne faisait plus parti de ses moyens. Le jeune militaire aurait toujours pu vivre à la base de la ville mais il ne s’y sentait plus exactement à sa place. De plus, son unité avait été redéployé comme le lui avait apprit un de ses lieutenant avec qui il était resté en contact. La vie civile n’avait rien de bien déplaisant. Certes les journées lui semblaient affreusement longues. Surtout pour un Marines comme lui qui avait toujours quelque chose à faire. Tourner en rond commençait sérieusement à lui taper sur le système.

    Une fois de plus, il avait passé sa nuit dans le canapé du séjour. Certaines habitues ont la vie dure. Celle la particulièrement. Il avait réellement perdu l’habitude de dormir dans un lit. Et dire qu’il n’avait toujours pas prit de décision quand à son avenir. On lui avait donné le champ libre, tout en sachant qu’il serait à tout jamais un retraité du terrain. Retraité à 26 ans ! Il était simplement désespéré. Comment allait il occupé ses journées s’il ne pouvait pas fracasser quelques types ?! Deux mois plus tôt, il se posait encore ses questions. Aujourd’hui, elles avaient changé. Son frère n’était plus là. Cameron ne l’appellerait plus au milieu de la nuit pour connaître le prénom de celle qui partage son lit pour la nuit. Ce dernier avait toujours été là pour se moquer de lui. Après tout, Cameron était marié à Evy. C’était suffisant pour Evan pour se perdre dans des histoires d’une nuit. Evy et lui, c’était le passé. Du moins, il essayait encore de s’en convaincre. Des années après leur séparation. En revenant à Chicago, il s’apprêtait à retrouver certaines personnes de son passé et la jolie brune en faisait bien évidemment partie. Impossible d’y échapper, surtout lorsqu’on fait partie de la même famille. Se passant une main sur le visage, il tentait de repousser la fameuse soirée où il avait commit l’irréparable. Embrasser Evy ! Mais qu’est ce qu’y avait pu lui passer par la tête ?

    Le pire dans tout ça, avait été le coup de fil quelques minutes plus tard, qui annonçait l’arrivée imminente de Cameron aux Urgences du County. La fin était arrivé avant même que l’un et l’autre se concertent. Les jours suivants, ils ne s’étaient pas revus, sauf pour les funérailles. Depuis Evan avait passé des journées chez sa mère a essayer de la consoler et de lui rappeler qu’il était là. Mais elle avait perdu le plus jeune de ses deux fils, son bébé. Evan était habitué à ça. Il était l’ainé. Le plus fort, le plus impatient mais surtout le plus impulsif. Il était souvent reconnu comme étant le plus débrouillard. Maintenant, il serait le dernier Wilford. Emménager dans la résidence lui était venu rapidement. Certes il savait que son ex vivait à deux pas mais rien ne les obligeait à se fréquenter. Bien au contraire. Car il était évident pour Evan, qu’Evy ne pourrait supporter sa présence. Le fantôme de son frère ne serait que trop présent entre eux. La sonnette le fit se redresser dans le canapé et, jetant un œil à la fenêtre, il se redressa. Qui pouvait savoir où il habitait ? Qui plus est à 8h du matin ?
    En quelques pas, il ouvrit la porte à la volée pour y découvrir l’autre Burgham Wilford. C’était bien sa veine. Il se pinça les lèvres, alors qu’elle marquait un cri de surprise avant de fermer les yeux. Cette réaction chez elle, avait toujours su le faire rire. Si spontanée, délicate et pleine de tendresse. Pas étonnant qu’elle soit assistante sociale. Elle était adorable. Sexy. Sensuelle. Et déjà les pensées d’Evan s’égaraient.

    « - Très joli robe de chambre. » répliqua-t-il badin, une demi trace de sourire aux lèvres.

    Son frère était parti depuis seulement deux semaines et ils trouvaient le moyen de plaisanter dans le couloir de leurs appartements.

    « - Si je m’attendais à ta visite, j’aurais fait aseptiser l’appartement. Monsieur le chat te fait toujours la vie dure ? » souleva-t-il en voyant une marque de griffure sur son bras, mais surtout connaissant son aversion pour cette bête à poil et aux yeux multicolores. Ils devraient parler un jour des évènements. Sauf que c’était bien trop frais. Ainsi une discussion banale ferait l’affaire. Sauf que ça tournerait bientôt autour de Cameron. Evan évitait d’y songer, car l’atmosphère s’alourdirait sensiblement.


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Everleigh Burgham

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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptyVen 30 Oct - 14:29

Les histoires d’amour finissent mal en général
RITA MITSOUKO


    Ils avaient certes établi un fait, mais Evy n’avait pas la même opinion. Pour elle, les histoires d’amour finissent toujours mal. Il n’y avait qu’à voir son histoire avec Evan ou même son mariage. Les gens finissaient tous par partir un jour ou l’autre. Evan avait pris la décision de quitter la vie de la jolie brune, Cameron n’avait pas eu le choix. Un chauffard ivre avait fait ce choix pour lui, en grillant une priorité. Quand Evan était parti pour sa première mission, elle avait cru mourir d’angoisse en sachant qu’il risquait sa vie à chaque minute. Elle ne s’était jamais rendu compte que tout le monde, peu importe l’endroit où on se trouvait, risquait sa vie tous les jours. Elle avait toujours eu peur que son téléphone sonne pour lui annoncer le décès d’Evan ou même de son père, mais jamais elle ne s’était attendu à ce qu’on lui dise « votre mari est entre la vie et la mort à l’hôpital. »

    Oh ça non, elle ne s’y était pas entendu. Après tout, si elle avait épousé Cameron c’est parce qu’il lui apportait une stabilité qu’Evan ne pouvait pas lui donner. Elle savait que ça semblait horrible de dire ça, mais ne vous méprenez pas, Evy aimait son mari, à sa façon, un peu maladroite et un peu timide. Elle ne lui avait jamais confié son cœur totalement. Comment aurait-elle pu ? Une grande partie appartenait encore à son frère. Quand Cameron lui avait demandé de sortir avec elle, elle s’était sentie déchiré entre les deux hommes de sa vie et elle savait que son cœur battrait toujours pour les frères Wilford. Elle les avait aimé tous les deux, d’une façon certes différente. Mais chacun à sa façon avait su lui apporter un bonheur sans borne. Ces dernières semaines, elle n’avait cessé de se demander comment sa vie avait pu dérailler à ce point. Elle savait très bien que ça remontait bien avant l’accident de Cameron. Sa vie avait déraillé quand Evan lui avait volé son cœur, quand il lui avait prouvé que l’amour et le bonheur existait, quand il lui avait laissé entrevoir un happy-end avant de tirer le rideau rouge marquant la fin de leur histoire. Tout avait alors dérapé.

    Et tout avait dérapé une nouvelle fois quand il l’avait embrassé alors que la vie de son mari s’éteignait doucement. Elle se détestait pour avoir trahi son époux et les promesses qu’elle avait fait devant Dieu. Elle se détestait surtout pour laisser Evan avoir une telle emprise sur elle. Elle le détestait lui pour s’immiscer aussi facilement dans ses pensées et dans son cœur. Elle le détestait pour instaurer en elle un manque, qu’elle avait vu de nombreuses fois chez les drogués. Elle arrivait pas à croire que malgré son mariage, elle s’était jamais remise de leur histoire. Elle était mariée non de Dieu, nan elle était en réalité veuve, mais ça aussi, elle avait du mal à l’accepter. Elle ne pouvait pas croire que son mari avait disparu. Surtout quand tout le ramenait à lui, même un livreur.

    Le destin devait s’amusait à lui jouer une blague, ça ne pouvait pas être possible autrement. Comment un simple sac sensé appartenir à son mari pouvait la ramener à lui ? C’était une métaphore pour sa vie c’est ça ? Quelque chose qu’elle pensait appartenir à Cameron alors qu’il appartenait en réalité à Evan. Elle allait vraiment pas bien pour se comparer à un sac. Et lui devait la prendre pour une folle en peignoir, pieds nus, les yeux fermés devant sa porte, mais elle s’en moquait. Il la connaissait depuis toute petite, il l’avait vu dans des situations bien pire. Et puis il ne semblait pas lui en tenir rigueur, bien au contraire. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres et son cœur se réchauffa. Il avait le don pour la faire se sentir belle en toutes circonstances.

    « - Très joli caleçon mon soldat. »
    répliqua-t-elle du tac au tac avant de reprendre ses esprits. Elle devait pas plaisanter avec lui, c’était généralement la zone d’alerte avant qu’elle ne dérape totalement. « Ne change pas de sujet. Qu’est ce que tu fais là Evan ? »

    Quelque chose ne tournait vraiment pas rond chez eux. Ils ne s’étaient pas vu pendant deux semaines. La dernière fois qu’elle l’avait vu c’était à l’enterrement de son mari et elle préférait éviter de penser à cet événement, ce qui l’amenait toujours au dernier baiser qu’ils avaient échangé le jour de la mort de Cameron.

    « - Ma vie est dure ces derniers temps, mais pas à cause du chat. » avoua-t-elle dans un souffle. Se confier à lui était une vraiment mauvaise idée. Elle savait ce qui en découlerait. Ca commencerait par des confidences pour finir par un besoin irrépressible de lui. Un bruit de porte claqua derrière elle et elle se retourna en sursaut pour voir sa porte d’appartement claqué et le chat devant, avec un sourire mesquin, elle en était persuadée. Il avait du le faire exprès. « Je retire ce que j’ai dis. Ce chat est le diable réincarné et ma vie est dure à cause de lui. » répliqua-t-elle agacée. Elle aurait mieux fait de rester au lit aujourd’hui. Ca lui aurait évité bien des désagréments. Ca lui aurait surtout évité de croiser Evan et de devoir s’avouer vaincu. Bien sur qu’elle avait besoin de lui et pas uniquement parce qu’elle était désormais enfermé sur le palier. Elle se retourna doucement vers lui et manqua de défaillir face à son sourire amusé. Elle évita de penser à son sourire, à son envie de l’embrasser et se focalisa sur Cameron et mis tout ça sur le compte de ses hormones. Mon dieu, elle ne lui avait pas encore avoué qu’elle portait le bébé de son frère. Une chose après l’autre. Elle allait d’abord l’obliger à ouvrir sa porte. Elle allait se réfugier dans sa chambre, peut être pleurer un peu et après seulement après, elle lui avouera qu’elle est enceinte de son frère. Et elle ferait tout ça de loin pour éviter de voir son regard se brisait une nouvelle fois à cause d’elle. « Je sais que Cam’ t’as donné une clé de notre appartement... »
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Evan Wilford

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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptyVen 30 Oct - 16:28



    Au cours des dernières années, Evan avait pu jeter un œil en arrière. Ses actions, ses décisions, son histoire avec Evy. Tout s’était entrechoqué lorsqu’il s’était retrouvé perdu dans un désert avec ses compagnons au milieu d’une mission. Les questions s’étaient multiplié. Certes ça remontait à l’époque où il venait d’apprendre qu’elle allait épouser son frère. Une chose qu’il n’avait jamais réellement accepté d’ailleurs. Pour être présent au mariage, il avait du faire de nombreux effort pour se faire remplacer. Ni ses proches, ni sa famille se doutait de ce que pouvait être légitimement son rôle en Afghanistan. Evan devait garder le silence face à tout ça, même si ça n’était jamais simple.

    Le retour au bercail après ses années était toujours difficile à vivre. Chaque bruit le faisait sursauter. Les nuits étaient trop silencieuse. Le sommeil ne venait pas vraiment. Et ses pensées ne cessait de le poursuivre. Pourquoi avait il finalement choisit Chicago ? Il aurait pu refaire sa vie n’importe où. Sauf que la famille lui était primordiale. La question ne s’était alors plus posé. Près de sa mère et de son frère aurait du être sa première pensée, sauf qu’elle ne concernait qu’une seule et unique personne, Everleigh. La quitter, partir, avait demandé à Evan un courage incroyable. Qui aurait pu penser ça ? Lui le playboy du lycée qui tomberait amoureux de sa voisine. C’était juste incroyablement risible. Il n’avait jamais débordé de geste affectif pour ses petites amies, sauf elle. Evy était son exception. La seule qui aura eu la chance de recevoir son amour sincère et tout ça, sans qu’elle n’ait eu à faire d’effort. Tout était né, d’un seul coup. Comme un gifle qu’on vous balançait parce que vous veniez de faire une connerie. Et dieu sait qu’Evan n’était pas en dessous de tout soupçons.

    Sa relation amicale avec Evy était toute neuve. Se connaissant, Evan se doutait qu’il ferait des erreurs. Parce qu’il ne pourrait se contenter de ça. Tant il existait des sentiments et des sensation entre eux. L’aimer était à la fois douloureux et apaisant. Il retrouvait cette part de lui-même. Son cœur qu’il avait laissé entre ses mains le jour de son départ. Près d’elle, il aurait du mal à résister. La souffrance serait indubitable, mais pas invivable. Du moins, essayait il de s’en convaincre. L’embrasser alors que son frère agonisait, le rendait coupable de crime selon lui. Il devait à tout prix rayer ce moment de sa vie. Prendre du recul. Evy pouvait elle compter sur lui ? Bonne question. Evan connaissait Evy sur le bout des doigts mais en même temps n’était il pas une source de souffrance intarrissable pour elle ?

    Se réveiller avec elle à ses cotés, aurait été un cadeau du ciel. Sauf qu’elle venait de le tirer de son canapé où il n’avait pas fermé les yeux depuis plusieurs heures. Le manque de sommeil était devenu familier avec les années et il encaissait plutôt bien. Ouvrant sa porte, il ne put retenir un lent sourire amusé. C’était certain, cette fille hanterait sa nuit prochaine dans cette tenue. Comment sortir de son existence alors qu’elle se pointait devant sa porte en robe de chambre ? Oh non, Evan ne partirait pas. L’unique raison était sous ses yeux. Retournant un regard complice. L’espace de quelques secondes, tout s’évanouissait. Il ne restait plus qu’elle. Il n’y avait déjà qu’elle en réalité. A peine le temps de savourer cet instant, qu’elle passait à l’interrogatoire. Evy dans toute sa splendeur !

    « - j’entretiens un bout de conversation avec mon adorable voisine. » Evan avait bien relever que sa question était autre. Il s’était convaincu qu’en cas de besoin, elle s’adresserait peut être à lui. Quoiqu’il était un peu stupide car il était la personne qui lui rappelerait trop l’existence de Cameron. Sauf qu’il n’avait plus la force de s’éloigner d’elle. Bien trop de choses s’était déroulé au cours des dernières semaines. Qu’il le veuille ou non, Evy ferait toujours partie de sa vie.

    Les contacts entre eux laissaient planer un gêne terrible et un malaise grandissant. Evan aurait pu passer la voir pour s’assurer qu’elle s’en sortait. Seulement, il était resté confiné dans cet appartement. A se sentir coupable. Et à prendre ses distances. Evy n’avait pas besoin qu’il vienne compliquer son existence. Il fallait d’abord qu’elle accepte le départ de Cameron. Et lui, parvenait il à le faire ? Il repoussa cette pensée tandis que sa belle sœur répondait à sa question. Le chat n’y était pour rien. Il aurait pu en rire. Evy et les animaux, c’était une très longue histoire. Essayait elle vraiment de lui faire avaler qu’il avait grandit près d’elle ? Dieu qu’il avait toujours aimé ça chez elle. Evy était plein de contradiction et la seconde suivante lui prouvait une fois de plus. Un sourire bien plus large transforma son visage. Pour une raison inconnu, il ne savait pourquoi elle était là. Il s’en moquait. Tout ce qui comptait c’était sa visite. Et ça, il était prêt à se la repasser en boucle dans son esprit. « Le chat mériterait une bonne correction, si tu veux mon avis. » fit il spontanément. « Tu veux que je lui fasse regretter de ruiner tes journées ? » De par sa présence, Evan était plus calme mais bouillonnait également. Il ne savait comment se comporter en sa présence. Tout était si flou entre eux. Du moins surtout qu’il rêvait de la tenir contre lui et savourer son contact. Sentir de nouveau qu’il était vivant et qu’un être humain pouvait compter dans votre vie, plus que de raison. « Oh... » laissa-t-il échapper à sa remarque sur la clé de l’appartement. « Pour t’avouer… je sais plus exactement où je l’ai rangé. » grimaça-t-il. C’était le genre de chose qu’elle n’allait pas aimer. Ça remontait à des mois maintenant que Cameron lui en avait donné un double. Et avec son déménagement, certains objets étaient juste trop bien rangé. De plus, rien de plus facile que de perdre une clé. Sauf qu’Evan, lui, perdait déjà la tête, rien que par la présence de la jeune femme. « J’ai toujours une ou deux autres solutions à te proposer… si tu as tant besoin de pénétrer dans ton appartement… »

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Everleigh Burgham

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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptySam 31 Oct - 2:35


    Evy était fille unique et qui plus est fille de générale. Autant dire qu’elle n’avait eu que très rarement une présence masculine dans sa vie. Heureusement, elle avait grandit à côté de la famille Wilford. Evan et Cameron avait toujours été à ses côtés et l’avaient toujours soutenu. Tous les trois avaient remarqué sa différence de sexe que très tard, sauf peut être pour Evan, mais lui avait toujours été un playboy. Il avait certes remarqué qu’elle avait de la poitrine très jeune, mais il avait mis du temps avant de se rendre compte qu’elle était une fille pas comme les autres et qu’elle pouvait changer sa vie. Everleigh et Evan avaient tous les deux mis beaucoup de temps avant de se rendre compte de la chance qu'ils avaient de s'avoir mutuellement dans leur vie. Si les deux n'avaient pas été aussi butés sur leur choix, leur situation serait foncièrement différente.

    « - Avec ta voisine ? Doudou on est plus voisin depuis des années maintenant. » Déclara-t-elle badine, un sourire amusée dessiné sur le visage. Cette situation lui semblait drôlement naturelle, même l’usage de son vieux surnom paraissait logique. Pourtant rien dans cette situation n’était naturel. Elle ne devrait pas se sentir aussi à l’aise à ses côtés, bien au contraire. Son sourire s’effaça doucement. « - Nom de dieu Wilford, ne me dit pas que tu vis dans cet appartement, qui comme par hasard et juste au bout du couloir de MON appartement. » Elle devait vivre un cauchemar, qui semblait réel. Elle fixa Evan quelques secondes avant de pincer le bras musclé du jeune homme. Vu sa grimace, ça n’avait rien d’un cauchemar. C’était bel et bien la réalité. Elle avait beau tout faire pour s’éloigner le plus possible d’Evan, tout la ramenait toujours à lui. Que ce soit le destin, la vie, sa mère ou même lui.

    A croire que personne ne voulait comprendre qu’elle ne pouvait pas rester près d’Evan. Du moins pas trop longtemps. Elle savait qu’il était nocif pour elle. Quelques personnes avait la drogue, d’autre l’alcool. Evy avait Evan et elle ne pouvait plus l’avoir. Rester près de lui était pire qu’une souffrance incessante. A ses côtés, elle était sans cesse torturée, entre la femme de Cameron et l’adolescente en elle qui voulait seulement retrouver les bras d’Evan et s’y fondre pour l’éternité. La vie d’Everleigh était réduite à un dilemme cornélien. Et elle devait se forcer à penser à des choses très peu plaisante pour éviter de craquer, ce que se connaissant, elle aurait pu faire très vite. Foutues hormones. Justement, elle se forçait à penser à ce bébé qu’elle portait en elle et qui n’était pas celui d’Evan. Elle se focalisait sur cette petite cacahouète qui grandissait en elle. Elle espérait l’aimer justement, l’aimer simplement. Pas comme ce foutu chat, qu’elle n’avait jamais réussi à aimer. Un rire cristallin s’échappa de lèvres de la jolie brune. « - Si on était encore âgé de 8 ans, on pourrait mettre des pétards tout autour de lui pour voir s’il peut s’envoler comme une fusée ou s’il exploserait. C’est dommage qu’on est plus 8 ans. » souffla-t-elle faussement déçue. Il avait le don de faire ressortir la petite fille insouciante qui était en elle. Elle ne savait pas comment se comporter à ses côtés. Leur relation était des plus bizarres. Une relation de beau frère et belle-sœur ne devait pas être comme ça, elle en était sûre. Certes, elle n’avait pas d’exemple dans son entourage, mais elle était persuadée que son cœur ne devait pas battre aussi rapidement pour le frère de son mari. « - Evaaan. Il serait temps d’acheter ce qu’on appelle un porte clé. Tu sais le truc qui sert à mettre les clés qu’on te donne dessus. Ca te sera très pratique le jour où je serais enfermé dans mon appartement et qu’il prendra feu et que tu devras me sauver. » exagéra-t-elle, mais en faisant comme si tout ça était une évidence. Heureusement qu’il avait l’habitude. En même temps, il était le seul avec qui elle agissait de la sorte. A ses côtés, elle n’avait pas besoin de prétendre qu’elle était quelqu’un qu’elle n’était pas. Il la connaissait par cœur. De ses qualités à ses moindres défauts en passant par toutes ses névroses. Ils avaient grandi ensemble et elle savait que rien que pour ça, Evan Wilford ferait toujours parti de sa vie.

    « Laisse-moi réfléchir. Je suis en peignoir dans le couloir et toute ma vie est dans cet appartement. Bien sur que je veux rentrer. » s’énerva-t-elle. Il en avait de bonnes. Bien sur qu’elle voulait rentrer dans son appartement, surtout qu’elle était presque sur qu’elle n’avait pas fermé la fenêtre de la cuisine. « - Qu’est ce que tu me proposes soldat ? »




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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptyDim 1 Nov - 3:27



    En tant qu’aînée, Evan avait grandi avec l’obligation de veiller sur les siens. A la mort de son père, ce fait s’était affirmé. S’assurer que son frère ne commettait pas d’ultime bêtises et que sa mère relevait lentement la tête. Il n’avait que 7 ans. Et à quel enfant on pouvait bien demander ça ? Evan avait grandit plus vite que la majorité des enfants de son âge. Néanmoins la mort de son père, reste un évènement qu’il n’a jamais complètement digéré. Outre cela, il a poursuivit sa vie. Passant du temps avec ses copains, veillant sur le reste de la tribu Wilford et travaillant peu. Il n’était pas la tête de la classe. Non, il se contentait du strict minimum. Il préférait passer plus de temps à trainer dans le square ou avec les filles comme à l’adolescence.

    La puberté, une période de sa vie où il fut très vite catalogué une fois au lycée. Belle gueule, amusant, dragueur. Il n’y avait pas un jour où son nom ne faisait pas le tour du lycée pour la dernière blague ou un défi pour draguer une fille. Toutefois, il y en avait bien une avec qui il n’avait jamais joué à ce jeu. Ils avaient grandit cote à cote, elle était brune, très intelligente et surtout, elle fut l’unique à être parvenu à le mettre en danger. Pour reconnaitre leur sentiments à l’époque, il leurs avait fallut bien du temps. Aussi buté l’un que l’autre et surtout débordant de fierté, l’un n’allait pas s’abaisser au niveau de l’autre. Pourtant Evan avait rendu une fière chandelle à Everleigh lorsqu’il l’avait sortit de se mauvais avec ses types louches qui lui tournait autour. Il n’avait pas hésité une seconde. Comme il n’hésiterait pas en la voyant dans une situation difficile.

    Sur le pas de la porte, il arborait ce petit sourire qu’elle aurait surement bien voulu lui faire ravaler dans certaines circonstances. Sauf qu’il la connaissait et que derrières certains sarcasme se dissimulait quelque chose de beaucoup plus profond. Il aimait l’entendre plaisanter de cette façon. Pour lui c’était une preuve qu’il ne se morfondait pas. Bien que ça n’entre pas dans son caractère. Il agrandit son sourire. Cette fille, malgré les circonstance, saurait toujours le faire sourire. La compréhension de l’autre résidait dans cette bulle qu’ils partageaient bien souvent ses derniers temps. Une connexion qu’ils n’avaient plus ressentit depuis son départ chez les Marines. Et dire qu’elle était marié à Cameron. Quel genre d’amour pouvaient ils partagé ? Il se posait souvent la question, lorsqu’il se retrouvait à son coté. Les choses étaient si intenses et passionnées entre eux. Comme ce baiser. Oh oui, celui là, il ne risquait pas de l’oublier de sitôt. « Ravit de voir que je sais encore comment te mettre dans tous tes états, chouchou. » Grand bien lui fasse, il se doutait qu’elle voudrait lui faire regretter d’avoir oser prendre un appartement au même étage que le sien. C’était une façon de garder le contact avec elle. Du moins, c’était le prétexte initial. Quand à la vérité, il se sentait mal de s’éloigner d’elle alors qu’elle traversait certainement l’épreuve la plus douloureuse de sa vie. Et lui, ne souffrait il pas ? Bien sur que si, sauf qu’il avait apprit à compartimenter ses sentiments et que la perte de son frère, il ne s’était pas encore épanché dessus. Il pourrait s’effondrer plus tard, car il savait qu’à l’instant, la plus mal en point, ça serait Evy. Même si elle ne le lui dirait pas.

    Dans cette tenue, il était difficile de résister. Non pas qu’il ait la force mais il s’agissait d’Evy. Il l’avait vu dans toutes les tenues imaginables. Sauf qu’il n’était pas de marbre et qu’il était vulnérable dès qu’il s’agissait d’elle. Evan se contentait de la déshabiller comme un homme et pas comme le beau frère qu’il était, aurait du le faire. Il parvenait cependant à suivre encore cette conversation. L’entendre rire ne faisait qu’attiser ce désir qu’il éprouverait toujours pour elle. Tout le ramenait à elle. Que ça soit Cameron, l’armée ou encore qu’on lui demande ce qu’il désirerait le plus sur terre. L’amour d’Evy. Elle était son garde fou. La seule qui soit capable de faire sortir le meilleur de lui. Celle aussi qui éveillait l’affection et l’amour dont il était capable d’éprouver pour une seule et unique femme. Elle lui avait apprit à aimer. Puis lentement ce fut la confiance, la fidélité et l’assurance qu’un couple peut traverser des épreuves ensemble. Sauf qu’au final, il était partit et leur couple avait périt. Pourtant, il y croyait encore. Leur baiser n’était il pas une preuve. Il repoussa alors cette pensée en se concentrant sur sa remarque sur ‘le chat’. A son tour, il rit de bon cœur. « C’est pas parce qu’on n’a plus 8 ans, qu’on ne peut plus s’amuser comme des enfants. Et puis si tu ne veux plus de Monsieur Le Chat, je peux toujours le donner à ma mère. Tu sais combien, elle les aime… » Tout comme Cameron songea-t-il. Mais après tout, c’était surement pour ça qu’elle le gardait. Parce que ça lui rappelait Cameron et qu’elle avait encore besoin de vivre avec l’impression qu’il était toujours présent autour d’elle.

    Evan était un excellent Marines mais niveau vie privée, il était ce qu’on pouvait appelé bordélique. Ranger était le dernier de ses soucis et lorsqu’il le faisait, il lui fallait parfois des semaines pour se rappeler où il avait mit certains objets. Et pire lorsqu’un déménagement se déroulait en même temps. Evy savait le rendre dingue, tout comme elle savait le titiller. Il y avait toujours eu ses chamailleries entre eux. Ce qui pouvait parfois faire penser qu’ils étaient un couple alors que la vérité était autre. « Mais non mais non… tu oublies que je suis le type aux talents cachés. De plus, je te collerais tellement aux basques que j’éteindrais le feu avant même qu’il ait commencé. Mais je ne t’empêcherais pas de me remercier de t’avoir sauvé la vie ! » enchérit il avec cet air espiègle qu’elle lui connaissait. Un peu de légèreté était bénéfique dans leur situation. Tout était si étrange. Deux semaines plus tôt, ils s’embrassaient. Deux jours plus tard, ils enterraient Cameron. Et depuis, c’était à peine s’ils s’adressaient la parole.

    L’entendre s’énerver était risible. Les mains sur les hanches, elle le défiait et ne dissimulait plus sa colère. La gentille petite Evy avait laissé place au démon qui pouvait transcender votre vie. Evan le savait et il adorait ça. De plus, il avait une occasion unique. Plonger son regard dans celui débordant d’intensité de la brune qu’il fréquentait depuis pratiquement toujours. « A vos ordre M’dame ! » signa-t-il avec un sourire satisfait. « Capitaine ! » rappela-t-il en grinçant des dents. Elle savait parfaitement son grade et utilisait le terme de soldat uniquement pour l’agacer. « Et bien… en priorité, je vais enfiler un pantalon et pendant ce temps, tu pourras te prélasser dans mon appart. Pour ta gouverne, sache juste que t’auras pas besoin d’un serrurier. » Si elle voulait jouer à ça, elle le pourrait autant qu’elle le voudrait. Il se décala alors de l’entrée de son appart. « Tu rentres ou tu comptes coucher dans le couloir ? » Quand à Evan, il savait déjà qu’avec ses petites épingles du cambrioleur parfait qu’une serrure ne lui résisterait guère longtemps. Après tout, être Marines avait du bon. On y apprenait quelques petits trucs très instructif au cours des missions.



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Everleigh Burgham

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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptyJeu 5 Nov - 23:53

    Quand quelqu'un disparaît de nos vies, on est généralement déboussolé par le fait que le monde continue de tourner. Il y a beau avoir eu une perte, il faut continuer de se lever, de s'habiller, de parler, de travailler, de sourire. Et c'est ça qui est dérangeant. Devoir faire comme si rien ne s’était jamais produit, agir comme si la personne était simplement partie en vacances, alors qu’une partie d’entre nous était morte avec elle. Faire le deuil d’une personne, c’est aussi faire le deuil de la personne qu’on était quand on était avec le décédé. Everleigh détestait l’idée de devoir continuer à vivre dans un monde où plus personne ne serait là pour l’empêcher de sombrer, parce que c’était ce que Cameron était pour elle. Avant d’être son mari, il avait été son meilleur ami. Il lui avait sauvé la vie, quand son monde commençait doucement à s’effriter, quand Evan avait choisi l’Irak plutôt qu’un appartement au centre de Chicago.

    Il lui arrivait souvent de comparer les deux jeunes frères et elle ne leur trouvait que de rares ressemblances. Bien sur, toute personne qui les croisait pouvait voir un air de famille entre les deux Wilford, mais la ressemblance s’arrêtait là. Cameron agissait avec raison, quand Evan était passionné. Son mari était rêveur, alors qu’au contraire Evan était terre à terre. L’un aimait les maths, l’autre était sportif. L’un la faisait toujours passé en première, l’autre la faisait toujours passer après leur pays.

    Même dans leurs traits de ressemblance, elle voyait des différences. Elle avait détaillé pendant de nombreuses nuits chacun des visages des deux frères Wilford. Elle connaissait leur courbe sur le bout des doigts. Cameron avait des gens plus potelé qu’Evan, qui lui avait une mâchoire plus carré. Elle s’était mis un point d’honneur à les différencier, pour ne jamais infliger à Cameron l’affront de le choisir parce qu’il ressemblait à son frère. Elle avait peut être décidé de l’épouser parce qu’il était le choix le plus simple et le plus raisonnable, mais jamais parce qu’il ressemblait à son frère. C’était justement peut être cet antagonisme qui avait réussi à persuader la jeune Burgham à ouvrir son cœur à Cameron. La seule chose d’Evan qu’elle retrouvait dans Cameron, c’était son sourire enjôleur. Maintenant, elle devrait plutôt dire que la seule chose de Cameron qu’elle retrouve dans Evan, c’est son sourire et ça lui brise le cœur de faire cette nuance. « Prend pas tes rêves pour des réalités, Wilford. C’est uniquement mes hormones qui me mettent dans tous mes états. » répliqua-t-elle du tac au tac. Elle devait l’avoir, cette proximité avec Evan la mettait bel et bien dans tous ses états. Elle était effrayée à l’idée de devoir le croiser tous les jours. Elle avait une peur bleue de devoir affronter son passé tous les jours. Elle était affolée à l’idée qu’il découvre le dernier cadeau que lui avait fait Cameron. Elle appréhendait de voir sa réaction quand elle lui dirait qu’elle attend le bébé de son frère. Devoir lui dire qu’elle allait épouser son frère avait laissé un gout bien trop amère pour qu’elle puisse retenter l’expérience une nouvelle fois.

    Evy regarda Evan quelques secondes. Une image d’eux heureux se faufila doucement dans sa tête et laissa en elle une étrange sensation. Son époux lui manquait énormément. Cameron avait toujours été à ses côtés. Toute sa vie, il avait eu un rôle important. Il a un rôle important dans la femme qu’est devenu Everleigh, mais Evan a la même importance, si ce n’est plus grande. Elle sait pertinemment que Cameron n’était pas l’amour de sa vie. Ne vous méprenez pas, elle aimait sincèrement Cameron Wilford, mais il n’avait jamais été Evan et une partie de son cœur n’avait jamais cessé de battre pour le jeune militaire. De nombreuses nuits, elle s’était réveillée en pensant être dans les bras d’Evan, avant que la réalité ne reprenne ses droits. Il y avait toujours eu un lien étrange entre eux, une relation complexe que personne ne pouvait expliquer. A vrai dire personne n’avait jamais essayé de mettre un mot sur leur relation. Le seul qui aurait pu fonctionner n’était pas assez fort. Tout le monde savait qu’Evan et Everleigh étaient plus que des amoureux normaux. Ils étaient le genre d’amour, qu’on rencontre qu’une seule fois dans sa vie, celui pour lequel on se laisse totalement aller : le grand amour. Si le choix d’Evan et le mauvais caractère d’Everleigh n’avaient pas eu raison de leur relation, elle sait très bien que c’est à lui qu’elle serait marié aujourd’hui, que c’est son enfant qu’elle porterait en ce moment. Ils ne seraient certainement pas dans le couloir à rire de monsieur le chat et la peur irrationnelle d’Evy. « On a des responsabilités maintenant. Je peux pas faire sauter un chat et après dire aux jeunes dont je m’occupe que la violence s’est mal et qu’il y a d’autres moyens. En plus, en tant que fille de général, on m’interdit toute utilisation de violence. Mon père en ferait une attaque s’il savait que j’avais ne serait-ce qu’envisager de tuer Le chat. » répondit-elle en riant. Elle regarda le chat quelques secondes, légèrement attendrie quand Evan lui proposa de donner le chat à sa mère. « Je sais, mais je le garde. Il adorait ce chat, je peux pas le renier, et puis je vais avoir besoin d’entrainement. » Elle avait beau ne pas supporter ce satané chat, il n’en était pas moi celui de Cameron. Il était le leur. Cameron l’avait acheté sous prétexte que ça leur ferait un entrainement pour quand ils auraient des bébés. Si elle avait su que leur bébé, elle l’aurait toute seule, elle aurait bien rit. Elle se tourna finalement vers Evan et lui sourit doucement, comme avant, comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient tous les deux enfermés dans leur bulle.

    Dans ce couloir, encore en nuisette face à un Evan à moitié vêtu, leur proximité aidant, elle ne put s’empêcher de repenser au baiser échangé le soir où sa vie avait pris un tout autre tournant. Elle s’était sentie revivre quand ses lèvres avaient touché celle d’Evan. Depuis ce jour là, elle ne cesse de se dire que c’est de sa faute si le cœur de Cameron a arrêté de battre, et elle reste persuadée qu’il a arrêté de battre quand le sien s’est senti revivre dans les bras de l’autre Wilford. La culpabilité vint la ronger à nouveau. Elle se mordit la lèvre pour se retenir de dire que sa vie ne méritait pas d’être sauvé, que celle de Cameron par contre, elle aurait amplement mérité d’être sauvé. « J’ai pas besoin d’être sauvé superman. Je sais me sauver moi-même. » répliqua-t-elle les mains sur les hanches comme elle lui avait dit quand il l’avait sauvé la première fois. Elle remit une de ses mèches de cheveux derrière son oreille et ferma les yeux quelques secondes pour essayer d’enfermer cette culpabilité dans un petit coin de sa tête.

    Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser ronger par cette culpabilité, parce qu’elle savait que ça la boufferait et qu’elle ne s’en remettrait jamais. Elle n’était même pas sur d’être capable de faire son deuil. Bon sang, elle était beaucoup trop jeune pour être veuve, beaucoup trop jeune pour déjà savoir qu’elle est passé à côté de sa vie et qu’elle en a gaché deux autres et qu’elle va peut être en gacher une troisième. Souvent, elle se disait qu’elle aurait mieux fait de n’avoir jamais rencontré les Wilford. Elle n’aurait pas brisé le cœur d’Evan, elle n’aurait pas empêché celui de Cameron de battre. Dans une autre vie, Cameron aurait enfin pu avoir la femme qu’il méritait, et elle et Evan auraient finalement été le couple qu’ils étaient au début. Leur relation ne passerait pas aux extrêmes d’une minute à l’autre. Elle devait arrêter d’être badine avec lui pour s’énerver contre lui la minute d’après. Elle roula des yeux. « Capitaine de la bêtise, très certainement, capiitaine. » riposta-t-elle en accentuant bien sur le capitaine. Elle hésita quelques secondes avant de croiser les bras sur sa poitrine. « Je préfère t’attendre là. » En effet, rentrer dans son appartement n’était définitivement pas une des choses qu’elle avait mis sur sa liste de choses à faire. Loin de là même. Peut être qu’elle n’aurait pas le choix finalement. Il fallait qu’elles se manifestent maintenant. Posant une main sur sa bouche, elle le poussa en criant toilettes. Elle courut dans son appartement et sans faire attention à ce qui l’entourait, elle se dirigea vers la porte qu’elle pensait être celle des toilettes, qui serait celle des toilettes si leur appartement avait la même disposition. Bingo. Elle s’abaissa et régurgita dans les wc le peu de nourriture qu’elle gardait dans son estomac.

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MessageSujet: Re: Nightmare in the corridor ▬ EVAN   Nightmare in the corridor ▬ EVAN EmptySam 7 Nov - 1:24



    La vie, la mort. En intégrant l’hopital naval l’année précédente après un blessure assez importante, Evan avait pu se remettre en question. Des morts, il en avait vu par milliers. Mourir au combat n’avait jamais été quelque chose qu’il avait désirer voir. Il servait son pays. Il était passionné et sportif. Se battre ne lui faisait pas peur. Impulsif, il n’était pas le dernier à prendre des décisions instinctives, bien que son unité ne comprenait pas toujours son raisonnement. Bon militaire, il aurait pu encore grader sauf que cette blessure avait mit fin à sa carrière sur le terrain. Au cours de cette année, il avait du se faire à l’idée que jamais plus il ne connaitrait la même sensation de danger qu’il avait traversé sous les tirs ennemis. Ce qui s’était surtout révéler très dur à encaisser, c’était de savoir Evy et Cameron ensemble. Il était présent à leur mariage. Il savait déjà que leur histoire était sérieuse. Sauf qu’Evan avait toutes les peines du monde à l’accepter. Au cours de ses années en mission, les blessures s’étaient faites rares sauf la dernière en date. Un poumon perforé, des cotes cassées, une hemorragie interne et la rate sur le point d’exploser. Il avait faillit y rester cette fois. Tout le monde l’avait appelé le miraculé. Pas même Cameron n’avait su ce qu’il avait traversé. Deux mois de coma dans un hopital militaire. Sa famille aurait dû être avertit. Seulement, son colonel avait demandé du temps. Car il connaissait son capitaine. Evan était une tête dur. Un battant, mais surtout une tête brûlé. Quand il s’agissait de passer à l’action, il était le premier volontaire. Son colonel le savait mais il était aussi conscient qu’il était un bon élément avec un cœur pur. C’était surement ce qui lui avait sauvé la vie. Ou Evy. En mission, elle était toujours dans un coin de sa tête. Penser à elle l’apaisaiti, lui donnait une raison de rentre à la maison. C’était son unique raison. Il mettait alors de coté le mariage avec Cameron. Pour sa santé mentale mais surtout pour éviter de faire comme certains Marines et se donner en pâture à leurs adversaires.

    A peine quelques mois avaient eu le temps de s’écouler entre son retour à Chicago et cette soirée avec Evy. Il aurait du rester loin d’eux. Il le savait pertinemment. Croiser le regard heureux d’Everleigh l’avait achevé. Elle allait bien et était heureuse avec Cameron. Que pouvait il demander de plus ? Qu’elle le soit avec lui, avait rétorqué une petite voix dans sa tête. Sauf qu’elle le serait jamais plus avec lui. C’était juste impossible. Elle était mariée. Et dire qu’il l’avait supplié de ne pas le faire. Après les noces, il était juste repartit. Comme si de rien était, accentuant encore plus la distance entre eux. Evan gardait une part de mystère en lui. Il enfouissait ses peurs et souffrances les plus profondes. Pendant des années, il avait prit soin de sa mère et de son frère. Aujourd’hui il devait affronter la disparition de son frère mais aussi de son confident et meilleur ami. Car il avait tenu cette place importante durant son existence. Sauf que du moment où Cameron avait commencé à fréquenter Evy, Evan avait mit encore plus de distances. Il tenait trop à Evy et à son frère pour semer la discorde entre eux. Si Evan et Cameron possédaient des traits de ressemblances physique, il n’en était rien de leurs caractères. Ainsi comment Evy pouvait les avoir aimé tout les deux. Evan n’avait absolument rien oublié de la jeune femme. Et encore moins sur la dépendance qu’ils avaient l’un de l’autre. Car si elle avait été insensible, ce baiser n’aurait peut être jamais eu lieu. Rien qu’en y pensant, Evan était parcouru de frisson mais rapidement une déferlante de tristesse parcourut son visage. C’était aussi le soir où Cameron était mort. Comment vivre avec la culpabilité d’avoir trahit son frère et cette sensation de bonheur d’avoir retrouvé la paix intérieure ?

    Evan était loin d’être le type aussi sur de lui qu’on pourrait le croire. Evy le connaissait sur le bout des doigts. Lui aussi la connaissait. C’était peut être bien un problème d’ailleurs. Car comment affronter la vie, en sachant combien l’autre souffrait à cause de lui ? Evan aurait voulu pouvoir réécrire la page de cette soirée. Tout aurait été différent et, sans doute Cameron serait il vivant. Et Evy, heureuse. Lui, désespérément seul de ne pas retrouver celle qui le hante même après des années. Malgré les jours difficile, Evan se forçait enterrer ses souvenirs et à affronter la vie. Avant ça, il s’était promit de veiller sur elle. C’était ainsi qu’il avait fait le forcing pour obtenir cet appartement, tout près du sien. Les premiers temps seraient forcément insupportable mais au moins, elle pouvait compter sur son appui. Et lui, s’assurerait qu’elle avancerait lentement dans sa vie. Evy était toujours mordante, même quand elle n’en avait pas le cœur, ni l’envie. Il pouvait au moins compter sur elle, pour lui apporter de la répartie et une motivation à le rendre fou. Pour ça, elle était terriblement douée. « Sérieusement ?! Le coups des hormones ?! » répliqua le jeune militaire avec un air dépassé. « T’as pas pu trouver mieux ? » Il avait besoin de légèreté. Avec elle, c’était tout trouvé. Toutefois, il savait que bientôt viendrait le moments des explications. Combien de temps tiendrait elle avant de lui demander quand est ce qu’il repartirait en mission, à la base ou même en manœuvre ? Que pourrait il lui dire ? qu’il a démissionné, qu’il s’est fait viré ? ou bien la vérité et qu’il n’est plus apte à rien à cause d’une blessure. Mais c’était aussi un problème de lui annoncer la vérité, car Evy était curieuse de tout. Quand à Evan, il n’était pas tout à fait prêt à aborder le sujet de ses blessures. Il pensait encore trop souvent à son lieutenant qui était mort sous ses yeux et qu’il n’avait pu sauvé de cette balle perdue.

    Lorsqu’il posait les yeux sur elle, Evan était toujours envahit par ce besoin animal de la protéger. En si peu de temps, tout avait diamétralement changé entre eux. Lorsqu’il avait éloigné ses types d’elle lorsqu’ils étaient ado. L’entrain de la brune l’avait bouleversé. Malgré la situation, elle avait voulu rester maître des évènements. Et que son intervention n’aurait rien changé. Mais quelles chances aurait-elle eut face à trois type qui faisait le triple de son gabarit. Meilleures, en réalité. Parce que son père lui avait apprit à se battre et à donner les coups à des endroits stratégiques. Mais ça, il ne l’avait apprit que bien plus tard. Lorsqu’il avait voulu la surprendre en la serrant dans ses bras. Son dos en gardait encore un souvenir cuisant, lorsqu’elle l’avait fait passer par-dessus son épaule. Evan avait su qu’il ne fallait jamais prendre une femme au dépourvu. Aussi menue et filiforme soit elle, certaines femmes – comme Evy – pouvaient s’avéré des plus surprenantes. Ainsi ça remarque sur le chat le fit rire. Mais parfois redevenir enfant pouvait soulager et apporter un peu de bien. « Eh bien… personne n’est forcé de savoir que tu l’as fait. Et tu me connais… je suis muet comme une tombe… » articula-t-il avant de grimacer. Ses mots tombaient à pics. Il était doué pour mettre les pieds dans le plat. Evan était un ensemble de contradiction. Il pouvait s’avéré doux et patient, comme insupportable, impulsif et impatient. Mais c’était aussi des choses qui faisaient son charme. Son écoute s’avérait également souvent productive. Les gens lui parlaient parce qu’il sentait qu’il était le type bon. Cette même personne qui ne possédait pas la méchanceté, le vice, et n’avait aucune notion de rancune. Par contre, il était jaloux. Pour être sortit avec lui, Evy le savait parfaitement. Combien de fois avait il manqué de refaire le portait à un type qui avait un peu trop louché sur elle ? Beaucoup trop souvent. Avant même sa proposition, il avait su qu’elle refuserait. C’était la preuve qu’elle avait encore besoin d’avoir Cameron autour d’elle. Evan l’aiderait mais le souvenir resterait toujours entre eux. C’était bien ce qui faisait peur au militaire. Et si le souvenir devenait leur ennemi ? S’ils n’arriveraient plus à se parler sans que cette tension ne disparaisse. Il hocha simplement la tête un instant avant de la fixer, incomprit. « D’entrainement ? D’entrainement pour quoi ? Baby sitter pour animaux ? » Evy s’occupait de jeunes en difficultés mais il ne voyait pas encore le rapport entre l’entrainement de garde du chat et elle.

    Encore dans le couloir, Evan avait du mal à oublier ce qui se dissimulait sous sa nuisette. Dieu qu’il connaissait son corps. Combien de fois avait il pu l’aimer, la caresser et la faire renaitre entre ses bras. Elle était une toute autre personnes lors de corps à corps ou cœur à cœur. Une être transporté par une passion dévastatrice qui menait aux sommets du plaisir. Il n’avait rien oublié de tout ça. Quand à lui, il était toujours en caleçon et t-shirt. Depuis son retour, il ne dormait plus torse nu. Des cicatrice parsemaient son torse et son dos. Et à vrait dire, à cet instant, il était soulagé qu’elle ne voit rien d’autre que son tatouage sur son avant bras. Marque reconnut de son appartenance au corps des Marines. L’aigle royal, emblème de la marine des Etats Unis. Depuis l’accident de Cameron, il chassait le baiser qu’il avait échangé avec Evy. C’était bien trop douloureux, mais ça le torturait. Combien de temps pourrait il résister à la voir et à devoir rester en dehors de sa vie ? Une torture insoutenable qu’il devait à son frère. Il n’aurait pas dû l’embrasser et pourtant, il ne parvenait pas à le regretter. Il chérissait ce souvenir, tout autant qu’il le faisait culpabiliser. « Superman ?! Woooooh quel compliment ! Tu m’en vois ravit. » s’amusa-t-il sans la quitter des yeux. « Tu es peut être forte pour l’instant… mais on flanche tous à un moment donné. Je suis juste là pour t’aider à aller mieux de nouveau… » avoua-t-il sincèrement. Il voulait la voir sourire de nouveau, l’entendre rire. Des détails peut être insignifiant pour les autres qui ne voyait pas combien Evy pouvait se ronger la vie à cause des derniers évènements. D’ailleurs qui était apte à savoir qui elle était ? Lui la connaissait, il avait touché et inversement. D’ailleurs, il devinait que sous ces sarcasmes et ses silences se dissimulait celle qu’il ne cessait d’aimer. Un peu de temps serait peut être juste necessaire pour raviver ce qu’il éprouvait pour elle. Paradoxalement, il ne sentait pas la force de lui faire endurer ça alors que la disparition était encore toute fraiche dans leurs esprits.

    Capitaine. Oui, il était capitaine. C’était une chose qu’il n’avait jamais réussit à lui inculquer ou peut être se foutait elle de sa gueule, juste pour l’agacer. Ce qui était totalement dans le style de la jeune Burgham, songea-t-il avec un sourire espiègle. Car avec un père Général, elle connaissait forcément les grades militaire. Mais surtout, elle le connaissait lui. Rouvrir la porte de la brune ne lui prendrait pas plus d’une minute. Et bien qu’il lui proposait d’entrer, elle était toujours dans le couloir à attendre qu’il daigne ouvrir la satané porte de son appartement. Bon d’accord, il profitait peut être de la voir si peu vêtue. Mais non. Il profitait juste d’être avec elle. Car il avait besoin de croiser son regard, de savoir qu’il n’était pas repoussé comme un vulgaire inconnu. Ça ne pourrait même jamais l’être. Car en dépit du fait qu’il était conscient de ce qu’il ressentait pour elle, elle serait toujours sa belle sœur. Entre belle sœur et petite amie, il n’y avait qu’un pas. Un pas qu’il n’était pas prêt de franchir. Car il songeait que Cameron devait veiller à ce qu’il ne touche plus à sa femme. « Je vais chercher- » articula-t-il à peine que déjà elle le poussait à l’intérieur de l’appartement, grinçant le mot toilettes entre ses dents. Il était juste encore secoué de la force dont elle avait fait preuve pour le pousser. Sa silhouette disparaissait dans la direction du couloir et par la porte des toilettes. Sur ses traces, il s’arrêta derrière et se pencha pour retenir ses cheveux un instant. Son regard posé sur elle, il ne se souvint pas de l’avoir vu un jour malade. Non. Evy n’était jamais malade. Il la vit baisser la tête tandis que d’une main libre, il attrapait une serviette, qu’il lui tendit. Il s’accroupit alors près d’elle pour être à sa hauteur. Il put alors distinguer son visage livide, verdâtre. « T’es jamais malade. Je suppose donc que c’est pas une gastro… » souffla-t-il avec cette douceur décuplée. « Si tu m’racontais ce que t’as sur le cœur, chouchou. » Wilford n’était pas idiot. Il savait pertinemment qu’il pouvait y avoir de très bonnes à ce qu’une femme ait des nausées. Seulement, ça n’était pas forcément celle qui sautait aux yeux, qui traversa l’esprit du jeune militaire. Après tout, les indigestions pouvait être fréquente. Tout comme un choc émotionnel, ou encore des peurs incontrôlables qui se présentait sous formes de nausées. Ou simplement, un évènement auquel, il ne s’attendait pas vraiment. Il scruta alors le visage de la jeune femme à la recherche d’un indice.



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