he says close your eyes, sometimes it helps ● buckley

Buddy BUCKLEY

bunny, buckley; 30/10; ving-quatre ans; célibataire; australienne; journaliste;

:: JUST A QUESTION OF DETAILS ::



:: LAST BUT NOT LEAST ::

J'avais vingt-ans, le ciel était gris, et la pluie tombait sur la ville. J'étais pourtant dehors, courant seule dans les rues, laissant le bruit de mes escarpins frappés sur les pavés à chacuns de mes pas. Mes cheveux étaient plats, complétements raides dû à la pluie, et mon mascara avait coulé de mes yeux pour finir sur mes joues. Je grimacais, tournant sur moi-même à la recherche d'un endroit où m'abriter. Les rues habituellement bondées de monde, étaient, cette fois-ci, complétement vide, me laissant seule au milieu de ses bâtiments à l'allure mystérieuse. Mes prunelles c'étaient sur un endroit éclairé, où je pouvais observé des gens bouger. C'était un bar, dû à l'enseigne écrit en grosse lettre sur le dessus du bâtiment aux couleurs grise et rouge. Je m'étais mise à courir à nouveau vers cette source de lumière, poussant brusquement la porte pour laisser les regards des autres sur moi. Il est vrai que j'avais l'air fine dans ma robe blanche devenue transparente et mon petit gilet qui me couvrait largement assez pour ne pas laisser apparaitre mes sous-vêtements. J'avanca de quelques pas pour m'installer sur une chaise, où un serveur ne tarda pas à arriver. Il m'apporta mon café, me laissant de nouveau seule, ou presque, puisqu'il fut à peine partit qu'un homme se placa à mes côtés me faisant un large sourire, auquel je lui répondis. Il était beau. Mon dieu ce qu'il était beau. Ses prunelles ne cessaient de m'observer, ce qui me m'étaient mal à l'aise, sans pour autant que je lache mon regard du sien. Une conversation avait commencer, pour finir à un échange de numéros de telephone. Nous nous étions revus deux jours plus tard, pour finir cette fois-ci notre soirée dans le même lit. Je connaissais son nom, il ne connaissait pas le mien. Je ne savais rien de lui, et lui savait que j'avais un frère ainé ainsi que ma date de naissance. C'était un espèce de jeu que l'on c'était fixé: ne pas donner trop d'informations à l'autre pour pouvoir se découvrir au fur et à mesure. Ce jeu dura trois semaines. Trois longues semaines, où, chaques fois que l'on se voyait, on se donnait des informations sur notre vie. Nous n'étions pas encore en couple, et pourtant, c'était tout comme. Nous dormions dans le même lit quasiment tout les jours, on se donnait des surnoms comme tout couple font, et pourtant, aucuns "Je t'aime" n'était sortit. Comme si il n'y avait aucuns sentiments. C'était faux, du moins pour moi. Je me savais folle de lui au moment même ou nos regards se sont croisés. Je sentais que c'était la même chose pour lui même si il ne disait rien.
Quatre mois. Il nous a fallut quatre longs mois pour que ses deux petits mots puissent enfin sortir de notre bouche. Je me rappelle encore de la façon dont il me l'avait dit. Il était si mignon à begeyer comme un enfant. Il paraissait soudainement si enfantin que cela me fait encore frissonner rien qu'à en repenser. Un an plus tard, il m'avait invité dans un endroit plus que romantique. Il savait pertinemment que je rêvais d'y venir depuis toute petite et il venait de réaliser mon rêve.
X Tu te doutes bien que je ne t'ai pas inviter ici que pour réaliser ton rêve...
Je ne comprenais pas où il voulait en venir, mais il ne me fallut pas beaucoup de temps pour comprendre ce qu'il comptait faire lorsqu'il sortit une petite boite de la poche de son pantalon tout en se mettant à genoux devant moi. Mes yeux pétillaient, lorsqu'il me posa enfin la question.
X Tu sais je t'aime Buddy. Je t'aime plus que tout. Tu es mon rayon de soleil depuis un an déjà. J'ai tout de suite que toi et moi, nous étions unis pour la vie au moment même où nos regards se sont croisés. Mon dieu Buddy. Depuis le temps que je rêve de te poser enfin cette question: Veux-tu m'épouser?
B Oh mon dieu, X! Oui. OUI, JE VEUX T'EPOUSER!
Je pleurais de bonheur tandis que mes membres, eux, tremblaient comme des feuilles. J'avais sauté dans ses bras, laissant mes larmes coulées dans son cou, tandis que lui, me passait la bague au doigt. La cérémonie se déroula plusieurs semaines plus tard, devenant sans doute le plus beau jour de ma vie. Deux longues belles années se sont déroulés. Nous étions un couple solide et uni, jusqu'à ce que, sans que je ne sache pourquoi, l'alcool vint s'inviter dans notre couple. Je me rappelle de la toute première soirée où je découvris mon mari, complétement ivre dans le salon, couvrant la table basse entière de boissons alcoolisées. J'aurais cru que cela n'aurait été qu'une fois, mais cela s'enchaina pendant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'un soir, je me decide enfin à partir. Je le savais violent lorsqu'il était saoul, mais je ne le pensais pas capable de me toucher. C'est pourtant ce qu'il a fait. Bien sûr, ce n'était qu'une gifle, mais elle n'aurait jamais dû être mise. Surtout pas sur moi, sa femme. Sa propre femme qu'il disait tant aimé. Je suis partie ensuite, emportant mes valises avec moi. Je suis partie une année entière dans une ville loin de lui, mais je suis maintenant de retour, essayant de l'oublier. Je l'aime encore. Plus que tout même, mais serais-je capable de lui pardonner son geste? Sans doute. Je n'en sais rien. Seul l'avenir nous le diras...