OSEF •• buddy

OSEF !
Buddy & Dazraèh...

Il s'agissait d'une journée de ce qu'il a des plus banales pour Dazraèh, une journée comparable à celle de la veille depuis son arrivée à Chicago, une journée qui comblerait son lot de joie et de peine, de rires et de larmes, de bien et d'emmerde. Non aucunes larmes ne couleront sur ses joues rosées ! Trop radine ou trop fière, tout dépend de la façon que l'on le perçoit, la blondinette garderait ses larmes ainsi que son malheur pour elle, ne les exposant jamais à ses proches. Comme à son habitude, elle s'était levée tard, très tard, aux alentours de midi. Comment vous l'expliquez ,,, Son travaille n'occupait pas spécialement une place importante dans sa vie actuellement. Son agent la contacterait dès qu'il y aura du nouveau, mais autant vous dire qu'il s'agissait d'une cause perdue ! Était-ce une façon raisonnable de prendre la vie ? Pas vraiment, mais c'était sa philosophie à elle, une manière qui lui permettait de ne pas se faire des désillusions. Un moment avec elle-même ou elle pouvait faire tomber le masque et affronter ses doutes et ses inquiétudes. Son contrat avec une grosse production n'avait pas encore été signé, mais pour des raisons évidentes, Dazraèh en connaissait le contenu. Elle savait exactement de quoi il traitait et, les sacrifices étaient nombreux. La blondinette n'était pas prête pour ça ! Dazraèh n'envisagerait jamais de partir d'aussitôt, elle voulait vivre quelque chose d'intense et rocambolesque avec Elyess et, non une simple histoire de cul. Oh, elle avait chevauchée des hommes, mais rien de semblable à ce qu'elle avait vécue avec lui. Dazraèh se réfugiait toujours dans la pièce qui lui servait de salle de séjour pour regarder « Disney Break » et, elle l'écouterait à un son raisonnable. C'était stupide, même à cette heure-là les poules ont émergées, mais cela lui permettait de se concentrer pleinement dans ce qu'elle visionnait même s'il n'y avait pas un chat dans les alentours. Comme d'habitude, après le générique de fin, elle se rendrait à la cuisine, préparerait son repas préchauffé, s'installerait confortablement dans son sofa, la mâchoire tenue par l'une de ses mains et dégusterait son repas à la lenteur d'une limace. Pour ne pas changer, elle rejetterait tout ce qu'elle venait d'avaler dans les toilettes et sombrerait rapidement , la gueule dans sa propre gerbe. L'image qu'elle renvoyait allongée sur le carrelage de sa salle de bain, ressemblait drôle à celle de Lizzie. Un remake de « Grey's Anatomy », sauf qu'au lieu perdre l'homme qu'elle aimait, la blondinette venait de perdre sa dignité. Comme d'habitude, elle appellerait la femme de ménage qui l'aiderait à se débarbouiller et astiquerait sa chambre par la même occasion. Parfois, elle en avait marre de cette vie qui ne lui offrait aucun cadeau. Ça lui aurait été plus simple de rester à Atlanta dans son pensionnat qui l'avait aidée à remonter la pente qui s'avérait être raide lors de ses tout débuts. Comme d'habitude, sa bonne lui remonterait le moral et lui ferait la leçon telle une mère absente. Comme d'habitude, elle n'en ferait qu'à se tête et finirait par aller se planquer sous sa couette rose « Hello Kitty » dans le noir, sachant qu'elle finirait bien par reprendre du poile de la bête dès-ci un bon quart d'heure. Il lui en fallait beaucoup plus pour l'achever. De toute manière son égaux sur dimensionner ne lui permettrait pas de rester dans un tel état.

Comme après chaque coup de déprime, elle irait prendre une bonne douche d'eau froide laissant ruisseler l'eau sur son corps, accouder contre le mur de carrelage, l'esprit voguant ailleurs. Ces derniers temps ses histoires de cœur occupait une grande place dans ses pensées. Cela peut vous paraître cliché, mais ce n'est pas ce que vous pensez. Son plaisir à elle était de faire languir la gente masculine avant de leur devenir indispensable, autrement dire occuper jour et nuit leur pensées et là, elle son charme opérait. L'effet restriction lors d'un régime ! Lorsque le chocolat vous devient une vertu interdite et que sans crier gare, vous le dévorez à pleine dents et, après vous le regrettez amèrement. Dans un élan de folie, Dazraèh donna un concert pour ,,, ses murs ! Prenez Madonna en live et opposez la à la blondinette, cela rendra pareille. Entre les trous de mémoires et les faux pas, c'était incontestablement son portrait craché, en tenue d'Adam par contre. Une fois sortie de sa douche, elle observa son visage creusé et cerné dans son miroir Victorien datant de la période Louis XVI. Sa maladie lui en faisait voir de toutes les couleurs depuis son adolescence. Elle était tellement obnubilé par son physique qu'elle en avait oubliée de se nourrir. Après chaque repas copieux le seul moyen pour elle de se « vider » était de se fourrer les doigts dans le gosier ou un laxatif qui était beaucoup plus radical. Avant quand elle cherchait à se faire vomir, ce n'était pas chose simple, mais maintenant qu'elle ne le cherche plus, elle gerbe très aisément après un encas. Oubliant son reflet pitoyable, elle quitta la pièce pour enfiler l'une des nombreuses tenues qui trouvaient refuges dans son dressing. Comme d'habitude, elle porterait un jean slim, le vêtement en vogue part excellence ! On en voyait de tous les genres, entre le rose pétant et le bleu marine, le zébrée et à petit bois, ils y en avaient pour tous les goûts et toutes les couleurs. Seulement, Dazraèh avait une légère préférence pour les tons sobres. Aucune fantaisie sur ses jeans à moins qu'elle ne décide de le porter pour halloween. Son jean était basique, une coupe slim et une couleur noire. De toute manière l'habille ne fait pas le moine ! « C'est moi qui ai dit ça ? ». Il n'attirerait peut-être pas les regards sur la forme de son vêtement ou de son originalité, mais au moins son derrière, là-dedans, était drôlement mis en valeur. Elle enfila par la suite un tee-shirt de ce qu'il y a de plus banal, blanc. Encore une fois, c'était la façon dont il était porté qui le rendrait tout à fait charmant. Un trait de khôl sur les yeux, une touche de mascara et un rouge à lèvre plus tard, Dazraèh était fin prête. Poussant un long soupir, la jeune femme se vautra dans son sofa et, alluma la télévision, réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien faire pour sortir de se taudis. Tient en parlant de taudis, ça lui faisait penser qu'elle devrait rappeler de nouveau la femme de ménage pour ranger son bordel. Trois options s'offraient à elle. Regarder les feuilletons de l'après-midi ,,, Ça voulait dire acteurs espagnoles, langue espagnole ,,, Trop la galère en somme ! Seconde option ? Boire un café au Starbucks, seule ! C'était vachement tentant, mais le côté seule, moins bien. Dernière option ? Bah elle irait dans un bar, boire des tequilas à en perdre haleine. Enfaite, la seconde option est parfaite. La jeune femme leva les yeux au ciel, se redressa et enfila sa veste en cuire. Elle pris ses affaires et quitta rapidement l'appartement. Le Starbucks se trouvait à quelques pâtés de maison d'ici et la jeune femme n'eut aucun mal à s'y rendre. La jeune femme pénétra dans l'enceinte, une odeur de café saupoudrer de muffins vint lui titiller les narines. Se rendant au comptoir, la blondinette commanda une spécialité de la maison en matière de café et un muffin au chocolat. Elle termina par s'asseoir à une table et entama sa douceur. Elle émiettait la chose pour pouvoir l'enfiler dans sa bouche. Il est loin le temps elle croquait là-dedans à pleine dents ! Enfin pas si loin que ça ! Quoi que ...Ouais bon elle n'était pas au point de se nourrir par perfusion, mais elle n'était pas loin de manger des potages comme une personnes âgées sans dents, non plus. Chose dite, elle se leva sa confortable chaise pour demander du sucre au serveur, quand elle percuta Buddy … Pour sa défense, elle n'avait qu'à pas traîner là et pis c'est tout. Dazraèh la voyait déjà venir avec ses grands airs !

dazraèh ▬ « J'te préviens tout de suite, je n'ai pas fais exprès et pas la peine de monter sur tes grands chevaux ! » La voix de Dazraèh se réverbéra dans toute la pièce alors qu'elle meuglait comme une forcenée sur Buddy. La conversation allait vite virée à l'une de ses confrontations musclées, parce que cette satanée brune détenait une chose qui était d'ordre capitale, elle connaissait son fichu secret à la con, qui, visiblement n'était pas si discret que ça. Ça devait être la centième fois qu'elle piquait sa crise de colère face à Buddy sans pour autant être sûre de ce qu'elle avançait. C'était assez gênant de se comporter ainsi sans preuve, mais elle était obligée de défendre son jardin secret coûte que coûte. Elle avait beau relativiser et se dire que finalement elle ne savait pas, que c'était un jeu pour la déstabiliser, mais la vérité lui revenait toujours en pleine tronche ! « J'sais que tu l'sais ! Et, si ce n'est pas le cas, oublie notre conversation ! »