HALLOWEEN PARTY [Topic Commun]

Harlow Dewitt a écrit:

Tout était brouillé dans sa tête ; cela se voyait, cela se sentait. Son regard était confus. Il avait voulu jouer. Il l’a fait mais il a perdu. Harlow le regarda, du coin de l’œil et s’impatientant, tapa son talon droit sur le sol, à intervalles réguliers. Elle ne savait pas quoi dire. La situation était gênante, mais elle avait connu bien pire. Elle n’était pas effrayée par de tels affrontements. Elle était tellement habituée à avoir de la concurrence, et, bizarrement, elle aimait ça. « Je suis désolé vraiment. Écoute, Smoky est enceinte. Je te dis pas ça pour te faire de la peine, et même si c'est un peu difficile en ce moment entre elle et moi, je l'aime. » dit-il, s’avançant vers elle. Il était désolé. Ses mains étaient croisées, au niveau de ses cuisses et ses joues, légèrement empourprées. Elle le connaissait tellement. Il ne lui était pas étranger, ni inconnu. Au fond, il n’avait pas changé. « Tu trouveras quelqu'un qui t'aime, j'en suis sûr, tu as tout pour toi alors...tu verras. » ajouta-t-il, arborant un sourire forcé. Il poussa un long soupir et se souvint qu’il devait lui être aimable. Ses lèvres étaient retroussées, ses commissures légèrement relevées. Il aimait Smoky. Il l’aimait. Et, elle, qu’attendait-elle, là, les bras ballants et la tête posée contre le mur en brique du Shake It ? La vie continuait, pour lui comme pour elle. Mais elle ne pouvait pas continuer sans lui. Il avait été son repère, son ami, son confident et bien sûr son amoureux pendant tant de mois. Il l’avait écoutée, il l’avait conseillée et réciproquement. Aujourd’hui, elle était seule. « Je ne veux personne d’autre. Je te veux, toi. Et tu me connais assez bien pour me croire. As-tu cru en notre relation ? Je n’ai plus eu de petit-ami après toi – hormis, bien sûr, des petits coups d’un soir mais ça n’a aucune importance ! Je t’aime, Ross et toi, tu m’as remplacée. Tu ne peux comprendre combien je souffre, aujourd’hui. Alors fiche le camp, maintenant ! » hurla-t-elle dans le Shake It, sentant les larmes lui monter. Ce n’était plus elle. Elle devait rester calme. Harlow Dewitt traitait les choses avec quiétude. Harlow Dewitt était une âme sans cœur. Jusqu’à aujourd’hui. Ross hésita quelques instants. Ses yeux la fixaient. Il était confus. Il ne tenta pas de fuir. Autour d’eux, de nombreuses personnes avaient vérifié que tout se passait bien, inquiétées par le hurlement de la jeune femme. « Je t’ai dit de partir. Alors, s’il te plaît, fais-moi plaisir, pars avant que je ne tente de t’étrangler. Laisse-moi respirer. Je ne veux plus te voir. Je ne veux plus te croiser. Plus jamais. Et oublie cette amitié dont tu m’as parlé. Pars ! » cria-t-elle une nouvelle fois, prise de sanglots. A présent, les larmes coulaient sur ses joues et ses yeux, rougis, étaient rivés sur le sol.


Ross tentait de se confier à Harlow du mieux qu'il le pouvait. Il était confus qu'elle ressente encore de profonds sentiments pour lui et il était désolé mais, tout était bien compliqué en ce moment et il aimait sincèrement Smoky même si c'était affreusement difficile ces derniers temps. Croisant le regard de la brunette, il ne s'attendait à ce qu'elle allait lui dire.

« Je ne veux personne d’autre. Je te veux, toi. Et tu me connais assez bien pour me croire. As-tu cru en notre relation ? Je n’ai plus eu de petit-ami après toi – hormis, bien sûr, des petits coups d’un soir mais ça n’a aucune importance ! Je t’aime, Ross et toi, tu m’as remplacée. Tu ne peux comprendre combien je souffre, aujourd’hui. Alors fiche le camp, maintenant ! »

Fronçant les sourcils, il secoua la tête et se rapprocha d'elle tentant de la retenir. « Arrête, Harlow, s'il te plaît. Tu as mal en ce moment, je le sais et j'aime pas te voir comme ça. Je crois que tu aimes le Ross que tu as connu, je suis différent aujourd'hui. Vraiment. »

Harlow haussa un peu plus la voix alors qu'il la tenait fermement par le bras, sans lui faire mal bien sûr. Il la lâcha, la situation était tendue, il soupira passant une main sur son visage.

« Je t’ai dit de partir. Alors, s’il te plaît, fais-moi plaisir, pars avant que je ne tente de t’étrangler. Laisse-moi respirer. Je ne veux plus te voir. Je ne veux plus te croiser. Plus jamais. Et oublie cette amitié dont tu m’as parlé. Pars ! »

Il la fixa attentivement, au bord des larmes. Il détestait la voir ainsi, il la fit venir dans ses bras et tenta de la calmer comme il pouvait. Il croisa alors son regard.

« Harlow, écoute moi bien. Je suis ton ami, que tu le veuilles ou non. Tu dois me faire confiance quand je te dis que je suis désolé et que je serais là. »

Ross accrocha son regard fortement au sien. L'attrapant par les bras, il la fit asseoir délicatement sur un des canapés qui les entouraient et la fixa.

« Si tu veux partir, pars. Je t'en voudrais pas. Je comprends que tu ne supportes plus ma présence, mais sache que si tu as besoin, un jour, tu n'as qu'à sonner. »

Eden Woodrow a écrit:

Elle ne savait plus quoi penser. Qu'il parte, qu'elle l'oublie, qu'on lui fasse un lavage de cerveau n'importe quoi mais elle ne voulait pas etre ici en ce moment avec lui. Elle s'était promis de passer une bonne soirée, dans la joie, les rires, la bonne humeur ... Au lieu de ça, il y aurait sans doute des larmes, de la tristesse et de la colère pour Eden. Elle cherchait quelque chose du regard, quelque chose qui ferait qu'elle ne serait pas obligée de le regarder lui. Elle fixa ses chaussures, faute d'avoir trouvé mieux. Elle ne pourrait pas l'éviter, il allait falloir faire avec. Et même si elle pensait le haïr en ce moment, au fond d'elle, elle aurait voulu lui sauter au cou, sentir ses lèvres contre les siennes, passer ses mains dans ses cheveux, qui étaient d'ailleurs coupés. Elle releva la tete. Osait-il rire en pareille situation ? Elle, avait envie de pleurer, et lui ... Leurs regards se croisèrent. C'en était fait, elle ne pouvait plus le quitter des yeux. Chaque partie de son visage, chaque parcelle de peau, rien ne lui échappait. Elle ne savait que répondre. Il fêtait Halloween ... Elle se demandait si il avait garder quelques contacts d'avant la prison, si il connaissait quelqu'un ici, à part elle bien entendu. Eden remarqua que plusieurs personnes observaient leur petit manège. Elle eut envie de leur crier d'aller voir ailleurs, que ce n'était pas un spectacle, mais après tout ils étaient dans un lieu public, bondé, alors elle ne pouvait leur en vouloir. Elle aurait sans doute réagit de la même façon en pareille situation. Elle savait que Liam avait compris qui était le jeune homme qui parlait avec elle en ce moment. Elle pensait déjà au moment ou elle pleurerait dans les bras de son meilleur ami, plus tard dans la soirée ou le lendemain. Malcolm lui demanda si ils pouvaient aller ailleurs pour discuter.

« D'accord ... »

Elle n'avait pas la force de dire non, elle se sentait faible alors elle marcha d'un pas décidé vers le coin bar. Elle commanda un verre de whisky, car elle en aurait sans doute grand besoin. Dès qu'il fut arrivé, elle en absorba une grande gorgée, respira un bon coup et sortit un bout de papier froissé qu'elle posa sur le comptoir. C'était l'article de journal concernant la libération de Malcolm et de l'autre dealer.

« Vais-je avoir le droit à des explications maintenant ? »

Elle le foudroya d'un regard accusateur. Trop longtemps qu'elle attendait des réponses, trop longtemps qu'il lui avait écrit cette simple lettre qui avait anéantie sa vie sentimentale, trop longtemps qu'elle attendait de le revoir pour lui crier dessus ... Mais elle en était incapable. Elle s'était meme entrainée devant la glace pour se préparer à cette situation. Et maintenant qu'elle y était, rien ne sortait. Enfin pas vraiment. Eden se détourna de lui. Elle ne put contrôler le flot de larmes qui coulait de ses yeux. Son corps tout entier s'affaissait sous les pleurs. Elle regarda l'homme qui l'avait tant fait souffrir, qu'elle avait tant aimé. Ses yeux étaient rougis par l'eau qu'ils avaient déversé, ses joues étaient humides.

« Pourquoi je ne parviens pas à te détester ? J'aurais voulu que tu ne viennes pas ce soir. Chaque jour, chaque nuit, je pense à toi je n'arrive pas à t'oublier. Je t'aime et je te haie à la fois. J'en peux plus. »

Elle avait débité son flot de paroles, sans s'arreter, sans reprendre son souffle. Les larmes coulèrent de plus belle. Elle ne voulait pas qu'il la voit comme ça, aussi vulnérable, aussi sotte. C'était semble-t-il trop tard.

Eden n'en croyait pas ses oreilles. C'était donc pour elle ... Pour elle qu'il avait commencé à dealer de la drogue, pour eux, pour leur couple. Elle manqua s'étouffer en avalant une gorgée d'alcool, qui passa plutôt mal. Elle eut envie de le prendre dans ses bras et de le gifler en même temps. Elle avait les moyens de payer, et il le savait. Mais il l'avait fait par ... amour ? Sans doute. Il était surement trop tôt pour lui pardonner le fait de ne pas lui avoir donné des explications plus tôt. Il aurait pu le faire. Qu'est ce qu'il l'en avait empêché ? Elle l'aurait attendu. Elle aurait pu aller le voir en prison. Ils auraient continué à s'aimer comme avant. Mais non. Il avait choisi de disparaitre de sa vie et d'y réapparaitre maintenant. Elle ne parvenait plus à stopper le flot de larmes qui se déversait de ses yeux. Discrètement elle se détourna pour les sécher d'un revers du poignet.

« Pourquoi Malcolm ? Tu savais très bien que j'avais plus d'argent qu'il n'en fallait pour nous offrir une belle vie. »

Une question de fierté ? Un homme ne peut il pas accepter le fait qu'une femme paye pour lui, et même pour leur couple ? Au diable les parents. Elle avait depuis longtemps cessé d'avoir de vraies relations familiales avec eux. Elle ne les voyait qu'aux fêtes et anniversaires. Jamais elle ne les laisserait lui dicter qui elle devait aimer, épouser ou autre. C'était absurde. Et Malcolm savait tout cela.

« Je ... J'ai toujours su que tu ne l'avais pas tué. Mais tu aurais pu me dire tout cela il y a quatre ans. Tu m'as rejeté, tu n'as pas voulu me voir et te revoilà maintenant ... »

C'était vrai. Elle n'avait jamais cru que Malcolm puisse tuer un homme. Et pourtant après qu'il ait été mis en prison, nombre de ses amis et membres de la famille lui ont certifiés qu'il n'était pas fait pour elle, qu'elle devait l'oublier, qu'il était sans doute à sa place. Elle ne les avait pas écouté. Enfin pas totalement. Eden avait tant bien que mal tenté de refaire sa vie. En vain. Chaque fois qu'elle a couché avec un homme, et non pas fait l'amour car c'était sans sentiments, elle ne pensait qu'à lui. Elle était prête à se jeter dans les bras de n'importe quel homme dans la rue qui lui ressemblait de dos. La jeune femme ne voyait que lui, ne pensait qu'à lui. Quatre ans d'absence n'y avait rien changé.
Elle paniqua. Elle s'était laissé emporté. Elle ne souhaitait pas qu'il parte. Pas maintenant. Alors qu'elle venait à peine de le retrouver. Elle ne souhaitait pas qu'il disparaisse encore. Elle n'était pas complètement apte à oublier, à tout effacer. Mais il faut un début à tout. Elle se laissa tomber contre lui, et nicha son visage dans son cou, tout en laissant ses larmes jaillir.

« Ne pars pas. Pas encore. S'il te plait. »

Elle se sentait chez elle, tout contre son torse fort. C'était si bon après tout ce temps de pouvoir le sentir, le toucher. Elle aurait voulu que ce moment dure toujours. Elle n'avait pas été assez forte mentalement pour lui dire ses quatre vérités, pour lui faire tous les reproches qu'elle souhaitait. Tans pis. Elle voulait juste savourer ce moment.

[HJ : Désolée c'est du caca en boite.]

Ross Douglas a écrit:

Ross tentait de se confier à Harlow du mieux qu'il le pouvait. Il était confus qu'elle ressente encore de profonds sentiments pour lui et il était désolé mais, tout était bien compliqué en ce moment et il aimait sincèrement Smoky même si c'était affreusement difficile ces derniers temps. Croisant le regard de la brunette, il ne s'attendait à ce qu'elle allait lui dire.

« Je ne veux personne d’autre. Je te veux, toi. Et tu me connais assez bien pour me croire. As-tu cru en notre relation ? Je n’ai plus eu de petit-ami après toi – hormis, bien sûr, des petits coups d’un soir mais ça n’a aucune importance ! Je t’aime, Ross et toi, tu m’as remplacée. Tu ne peux comprendre combien je souffre, aujourd’hui. Alors fiche le camp, maintenant ! »

Fronçant les sourcils, il secoua la tête et se rapprocha d'elle tentant de la retenir. « Arrête, Harlow, s'il te plaît. Tu as mal en ce moment, je le sais et j'aime pas te voir comme ça. Je crois que tu aimes le Ross que tu as connu, je suis différent aujourd'hui. Vraiment. »

Harlow haussa un peu plus la voix alors qu'il la tenait fermement par le bras, sans lui faire mal bien sûr. Il la lâcha, la situation était tendue, il soupira passant une main sur son visage.

« Je t’ai dit de partir. Alors, s’il te plaît, fais-moi plaisir, pars avant que je ne tente de t’étrangler. Laisse-moi respirer. Je ne veux plus te voir. Je ne veux plus te croiser. Plus jamais. Et oublie cette amitié dont tu m’as parlé. Pars ! »

Il la fixa attentivement, au bord des larmes. Il détestait la voir ainsi, il la fit venir dans ses bras et tenta de la calmer comme il pouvait. Il croisa alors son regard.

« Harlow, écoute moi bien. Je suis ton ami, que tu le veuilles ou non. Tu dois me faire confiance quand je te dis que je suis désolé et que je serais là. »

Ross accrocha son regard fortement au sien. L'attrapant par les bras, il la fit asseoir délicatement sur un des canapés qui les entouraient et la fixa.

« Si tu veux partir, pars. Je t'en voudrais pas. Je comprends que tu ne supportes plus ma présence, mais sache que si tu as besoin, un jour, tu n'as qu'à sonner. »

Ross la fixait, bizarrement. Elle ne l’avait jamais vu comme cela. Il était sensible, elle le savait. Mais que faisait-il encore là ? Quel mot ne comprenait-il pas ? Son visage semblait dur, comme de la porcelaine mais elle savait qu’il pouvait se briser en mille éclats, à un moment à un autre. Il décida de saisir ses deux mains et de l’entraîner vers lui, l’enlaçant, alors. Harlow tenta de se débattre, en vain. Elle ne faisait pas le poids contre lui. Elle n’avait jamais eu beaucoup de force et Ross l’avait toujours gentiment taquinée avec ça. Il n’avait rien oublié. Il n’aurait jamais pu oublier tous ces souvenirs. « Harlow, écoute-moi bien. Je suis ton ami, que tu le veuilles ou non. Tu dois me faire confiance quand je te dis que je suis désolé et que je serais là. » murmura-t-il, la regardant fixement. Elle était effrayée. Par son calme affolant. Il avait trouvé sa voie, il s’était trouvé lui-même et cela, sans doute grâce à Smoky. Elle, n’aurait pu lui offrir qu’amour et joie. Mais ils n’étaient pas matures. Elle, du moins ne l’était pas. Il l’entraîna sur un canapé en cuir noir, à côté et s’assit confortablement, de façon à pouvoir observer le fond de la salle. « Si tu veux partir, pars. Je t'en voudrais pas. Je comprends que tu ne supportes plus ma présence, mais sache que si tu as besoin, un jour, tu n'as qu'à sonner. » Il prononça ses paroles, avec douceur. Tel un ami. Mais Harlow ne voulait pas d’ami. Ce n’était pas ce qu’elle attendait. Il la tenait toujours fermement. Il resta longuement assis, en silence. Derechef, elle tenta de se débattre. Mais, épuisée et démunie de toute force, elle laissa tomber son visage sur l’épaule de Ross. Les larmes coulèrent sur ses joues. La soirée était loin de s’annoncer comme elle le voulait. Ross appuya sa tête contre lui, posant une main sur sa nuque tiède. Elle était à bout de force. Elle n’avait qu’une raison de vivre : lui. Et cela avait été tellement dur de ne plus le revoir durant tant d’années. Elle ne pourrait pas s’en séparer et recommencer une nouvelle envie. Elle s’était installée à Chicago, elle devait y rester. Pour elle. Pour son travail. Le travail passait avant tout. C’était sa devise. Avant que Ross n’arrive, troublant toutes ses mœurs. « J’en ai marre, Ross. J’en ai tellement marre. Je ne sais plus quoi faire. Je ne veux pas de ton amitié ; je ne veux rien. J’en ai marre, si tu savais … » arriva-t-elle à prononcer, entre deux sanglots. Ses yeux étaient rouges et injectés de sang. Son crayon avait coulé. Elle était dans un état lamentable. Elle était lamentable. « Je voudrais tant revenir en arrière. Je voudrais tant revenir à mes dix-huit ans. Je changerais tout, tu sais. J’aurais quitté ma famille, nous aurions déménagé. J’aurais même abandonné mes études, pour toi. Et tu sais que c’était important pour moi. Ross … Je t’en prie. » S’exclama-t-elle, de sa voix rauque. Elle continuait de pleurer. Elle s’accablait sur son passé, elle voulait revenir en arrière. Mais elle devrait savoir qu’on n’oublie jamais rien, et que l’on ne peut remonter le temps.